L’élection était encore fraîche. Et l’annulation. Et puis la décision du ministre des Sports de maintenir le comité exécutif issu de l’élection contestée en place. Et le président de la fédération s’est mis en mode accélération. Le projet des stades était déjà pensé. Et promis. Il voulait faire vite. Comme si le temps lui manquait. Des tournées en Europe et en Amérique sont organisées pour choisir la compagnie qui va l’accompagner. Mais des questions subsistent.
780 millions de FCFA. C’est le montant qui revient pour chacun des projets, quelque soit la configuration. Pour des stades comme ceux de Bangangté, en plus de la surface synthétique devraient être construit d’autres infrastructures tels qu’un terrain de basket-ball et un autre de hand-ball, le budget serait le même que celui de Sangmélima qui ne dispose que d’un stade synthétique et d’une capacité assise de 1200 places !
Pour l’accompagner dans ses réalisations, la Fécafoot a choisi l’entreprise New-Yorkaise Prime Potomac Group pour gérer l’ensemble du portefeuille. Le contrat aurait été octroyé de gré à gré, et cette compagnie devrait ainsi gérer, des actifs de plus de 3,5 milliards de FCFA pour les cing projets. Mais l’entreprise New-Yorkaise n’est pas connue dans sa région pour la gestion des projets de construction et son expertise pour la réalisation de ce genre de projets serait mise en doute. Nous y reviendrons.
L’autre défi majeur pour la Fécafoot est de trouver des fonds pour financer sa part du projet. Camfoot a appris que depuis les cérémonies des premières pierres, les travaux n’auraient pas débuté dans plusieurs chantiers. Et l’on affirme que le financement et peut-être aussi les comptes bancaires de l’institution qui sont toujours sous scellés en sont responsables.