Bibou Nissack et Armand Noutack II
Arrêtés puis jetés en prison depuis 2020, Bibou Nissack, Alain Fogue et plusieurs autres militants du MRC sont maintenus en prison, malgré la décision de la Commission des droits de l'homme de l'ONU, demandant leur libération.
"Je souhaite un bon dimanche à tous les prisonniers politiques du MRC.
Je pense que l'annonce de la participation aux prochaines élections par le prof Kamto, devrait normalement entraîner leur libération.
Ils ont été arrêtés pour avoir officiellement marché (pour certains) pour revendiquer la fin de la crise anglophone, un nouveau code électoral, deux choses qui devaient désormais conditionner la participation du MRC aux élections.
En dépit du fait que ces deux conditions n'ont pas toujours été remplies , le président MK a à nouveau engagé le MRC sur le chemin des élections, preuve directe qu'il a mis entre parenthèse ces deux conditions pour lesquelles nos frères sont en prison.
Alors question à nos adversaires: pourquoi les maintenir là-bas ? Pourquoi continuer à infliger cette torture psychologique à leurs familles et à eux-mêmes?
Parfois on fait la prison parce que au bout il y a quelque chose qui va changer, maintenant qu'on dit qu'on va aux élections avec le même code électoral et la crise anglophone qui se poursuit (avec surtout la forte probabilité que LES MÊMES CAUSES PRODUISENT LES MÊMES EFFETS QU'EN 2018), nos frères payent finalement le prix de quoi alors ?
Ils sont finalement Martyrs de quelle cause ?
J'avais demandé à la hiérarchie du parti d'initier des pourparlers officiels pour la libération de nos Amis Politiques. Il n'y a aucune faute à aller à Etoudi demander leur libération.
On ne peut laisser souffrir ces frères juste pour satisfaire un orgueil qui ne nous rapporte rien, du moins POUR L'INSTANT.
Il n y a aucune honte à négocier leur libération, d'ailleurs si nous n'avons pas été gênés de repartir aux élections sans que les conditions exigées par nous-mêmes ne soient remplies , pourquoi devrions nous avoir honte de négocier la libération de nos Amis Politiques ?
Courage à vous chers frères, vous payez certainement le prix de nos propres balbutiements !
J'appelle humblement le président Paul Biya à revoir ces sanctions pour une cohésion nationale renouvelée avant les échéances de 2025. Tout ça me fait mal".
