Libération: 'Bidjang doit et éviter d'être un instrument pour des règlements de comptes'

Voilà pourquoi Bruno Bidjang doit s'assagir et éviter d'être un instrument pour des règlements de comptes de certaines personnes tapies dans l'ombre au sein du pouvoir.

En réalité, cher frère Bruno Bidjang, les hommes politiques camerounais qui gravitent autour du pouvoir n'ont pas d'amis, ils n'ont que des intérêts. Ce sont des petites personnes qui sont utilisées pour des intérêts purement égoïstes. Il y a quelques jours, tu a été condamné à 6 mois de prison ferme. Cette situation que tu as vécue doit te servir de leçon. Plus jamais, ne fais plus l'indignation sélective lorsque d'autres Camerounais sont en difficultés. Il faut les soutenir et il faut rester loyal.

Après ton interpellation qui t'a conduit en prison, tes fameux soutiens ont disparu. Ils t'ont abandonné devant ton sort même dans la corporation journalistique, tu n'as eu aucun soutien sérieux. À toi de bien saisir la suite de ton avenir sans oublier de multiples actions de confiscation des dons de certaines personnes envoyées par le digne fils de la forêt Jean Pierre Amougou Belinga. Tu sais de quoi je parle. Moi je ne peux jamais me réjouir de ce qui t'arrive. Je sais ce que la prison peut avoir comme destruction de l'être humain. Ton épouse est restée mettre au monde un nouveau-né comme l'épouse de mon compagnon de lutte Olivier Bibou Nissack.

À l'époque, tu ne t'étais pas indigné de ce que vivait madame Bibou Nissack en l'absence de son époux. Voilà ça qui t'est arrivé aussi! Comme l'adage le dit à chacun son tour chez le coiffeur! Pour conclure, cher frère, retiens-le le pouvoir n'a pas d'amis ni de frères bien placés ou alors un réseau de relations sociales. À bon entendeur salut… Que le seigneur Dieu tout puissant bénisse le Cameroun!