Cecile Mengue, fille de la vallée du Ntem
«MONSIEUR LE PRÉSIDENT!... MONSIEUR LE PRÉSIDENT!»
pleure Céline Mengue, celle qui, la face voilée, poublia une vidéo appelant au génocide des bamiléké sur cette affaire du vol des terres de la Vallée du Ntem par l'État françafricain La République du Cameroun (LRC) sous prétexte d'«utilité publique».
Paul Biya frappe son autre fief électoral des Ntoumou et Mvaï de la Vallée du Mtem, comme il l'avait fait des anglophones, des bulu et des Baka, entre autres.
La méthode de ce dirigeant satanique est celle de la ruse usant de patience. En voici les étapes:
1. Création en 2000 d'une unité administrative, officiellement pour «rapprocher l'administration des administrés, notamment utile pour ces populations de la vallée du Ntem, une région enclavée sans routes depuis 40ans après l'«indépendance», faisant des jours de voyages pour aller obtenir la signature d'un document officiel à Ebolowa, l'ancien chef lieu de département.
2. Construction d'une route bitumée, provoquant ainsi la joie des populations et leur «soutien total» à Monsieur le Président Paul Biya, père de la nation, sauveur du peuple Fang (Ntoumou et Mvaï)... Rappelons que l'investissement public, réalisé par les impôts des camerounais, est un devoir de l'État, et non pas une faveur de la part des dirigeants.
3. Construction du barrage de Memvele, nourissant ainsi les populations locales du rêve de la trasformation de leur région en une zone de prospérité.
4. La frappe du cobra, avec le vol 66 000 hectares des terres des Ntoumou et des Mvaï, populations très pauvres et analphabètes, en les classant d'«utilité publique» à leur insu par dAnderson Quetong Kongueh cret de l'ancien PM Yang Philemon, c'est-à-dire que l'État LRC utilise son droit de propriétaire souverain de toutes les terres du Cameroun (une curiosité de la tyrannie françafricaine) pour arracher les terres aux autochtones comme il veut. Et,
5. Octroi de cinq titres fonciers sur ces terres volées par l'État LRC à un ou plusieurs opérateurs privés, parmi lesquels le nom d'un bamiléké est mis en tête comme bouc émissaire de Biya et ses «élites» qui sont les véritables nouveaux propiétaires et bénéficiaires de cette opération de vol.
Les Ntoumou et Mvaï, comme les autres populations victimes (anglophones, bulu, fong, baka, beti et autres) ont été proprement bernés.
C'est leur problème si les Ntoumou et les Mvaï continuent de rêver que Paul Biya va leur restituer leurs terres, alors que la réunion du 8 août prochain convoquée par le préfet Bouba Haman (qui ne peut rien enlever de ce que sont prédécesseur Anderson Quetong Kongueh a accordé à ces opérateurs proivés) serra seulement pour calmer leurs esprits des pauvres victimes avec de fausses promesses, afin de gagner du temps et les amener à accepter les voleurs de leurs terres et à oublier.
C'est leur problème s'il refusent d'utiliser les armes à leur disposition, dont la descente dans la rue et la fermeture de tout accès à l'État et à ces voleurs sur leur territoire, en usant de leur droit universel de peuple souverain.
Regardez les pleurs de cette femme ntoumou ou mvaï vivant en France :