Dans « Une brève incursion dans la ponctuation française », Simon Mougnol rappelle aux amateurs de belles phrases leurs avantages.
Le décor est planté. Imaginez-vous dans une salle de classe où l’enseignant, face à ses élèves, rédige quatre phrases au tableau avec des ponctuations différentes : point, interrogation, exclamation et trois points de suspension.
Ce cours se déroule en fait dans l’ouvrage de Simon Mougnol, enseignant de français, intitulé : « Une brève incursion dans la ponctuation française ». A travers cet ouvrage dédicacé le mardi 26 mai dernier à Yaoundé, l’auteur veut amener ses lecteurs de tous les âges à se familiariser avec la ponctuation.
Aux enseignants, il impose le devoir de les enseigner et de les inclure dans les savoirs les plus importants à transmettre. Car selon Simon Mougnol, les signes de ponctuation font partie intégrante de la syntaxe et les lois qui régissent leur utilisation appartiennent à la grammaire française. « Désertons à grandes enjambées les rangs de ces plumitifs qui ne servent ni les belles lettres, ni un lectorat, ni eux-mêmes », confie l’auteur.
Ainsi, du point qui met un terme à une unité de sens, à une phrase ou à la proposition en passant par la virgule qui sert à séparer, à isoler ou à mettre en relief des propositions indépendantes juxtaposées, l’auteur, exemples de phrases à l’appui, passe en revue les différentes utilisations. En guise d’illustration, il passe aussi en revue les cas où la virgule est confrontée à certaines fonctions grammaticales.
On y retrouve aussi la posologie du point-virgule, des deux-points, des points de suspension, d’interrogation etc. y compris les parenthèses, les guillemets, le tiret, la barre, les crochets, l’astérisque, entre autres.
Après ce tour de quelques signes de ponctuation suivi des corrigés de plusieurs exercices pratiques, l’auteur dans son livre de 105 pages ne se positionne pas en donneur de leçons mais se veut un enseignant qui rappelle que l’excellence dans l’écriture passe par le respect des canons de ponctuation. Sous la forme d’un tableau, le lecteur pourra également se remémorer les accords sur le participe passé.
Cet ouvrage est un atout certain dans la révision générale des notions de français que les amoureux de la langue de Molière négligent parfois, et dont ils oublient la signification. Cette incursion tombe en pleine période d’examens officiels. Aux élèves, et même aux adultes d’en faire bon usage