Le Cameroun a connu une période trouble de son passé dans le cadre de la lutte des indépendantistes pour l’autonomie de notre pays.
La France va-t-elle lever le sceau de la confidentialité sur les documents relatifs à cet épisode sombre et douloureux de l’histoire ?
Lors de sa récente visite d’État au Cameroun, le 03 juillet dernier, François Hollande, le chef d’État français a reconnu que le pays de Paul Biya a connu une période sombre et douloureuse de son histoire. Tout en promettant qu’un devoir de mémoire était nécessaire pour connaître ce qui s’était passé.
«C’est vrai qu’il y’a eu des épisodes extrêmement tourmentées et tragiques même, Puisqu’après l’indépendance, il y’a eu une répression en Sanaga Maritime et au pays Bamiléké et nous sommes, comme je l’ai fait partout ailleurs, ouverts pour que les livres d’histoire puissent être ouverts, les archives aussi», a tenu à préciser le président français aux hommes de médias. En clair, il s’agit pour la France de déclassifier tous les documents et archives relatant les faits de cette période de la mémoire collective nationale, marquée par la lutte des indépendantistes camerounais pour l’autonomie de notre pays.
Dans le cas du Cameroun, la France peut lever le sceau de la confidentialité et rendre ces documents accessibles au public. Dans d’autres cas encore, les documents se déclassifient automatiquement après une période de temps. La déclassification des documents et archives relatant les évènements liés à l’indépendance du Cameroun pourra permettre aux chercheurs, écrivains, étudiants, etc. de se rendre en France notamment dans la région d’Aix-en-Provence pour les consulter. On compte dans ces archives, des documents de l’Union des populations du Cameroun(Upc).