'Mani vulgaire': un journal humilie copieusement Mani Bella

LE Popoli Express à fait ce dessein pour dénoncer la vulgarité de l'artiste Mani Bella. Je suis d'accord avec Le Popoli.

Les artistes Camerounais veulent qu'on soutienne la culture et on le veut bien. Mais est-ce que chanter les obscénités fait partie de la culture ? Dire qu'elle veut un <> c'est quelle culture ?

J'ai plutôt honte de voir une femme sombrer à ce point dans l'obscénité. Nos enfants n'ont pas besoin de ça…. Il ne faut pas seulement penser à l'argent. Il faut pouvoir penser à l'impact des grossièretés de certaines chansons sur le comportement de la jeunesse.

De l'autre côté, comment des chaînes Camerounaises en arrivent à promouvoir et à diffuser, autant, des musiques aussi immorales ? Quelque chose ne va pas dans ce secteur ! Que fait l'autorité administrative entre temps ?

Certains diront peut-être que chacun à son goût. Ceux qui le disent doivent savoir qu'il y en a qui ont le goût de tuer, le goût du viol, du vol, du sang humain ou du banditisme. Défendrez vous un violeur ou un assassin parce que chacun à son goût ?

Le problème ici est que les gens confondent trop facilement la liberté et le libertinage. Pourtant non ! La liberté n'est pas le libertinage. La liberté n'est pas le droit de tout faire à sa guise car même dans la liberté il y a un devoir de respect des normes. Les normes morales par exemple. La morale publique existe !

Les musiques obscènes sont une forme de violence morale faites souvent aux personnes sans défense. Les enfants par exemple. Et c'est pourquoi on institue des normes pour réguler la vie en société.

Je pense très humblement qu'on peut réussir dans la musique sans verser dans les obscénités. Je prends les exemple de Richard Bona , le feu Manu Dibango ou BEN DECCA Officiel pour ne citer que ces exemples là. Ils n'ont pas eu besoin de verser dans les obscénités pour atteindre les sommets dans l'art musical.

La musique est un puissant outil d'influence qui apporte de la joie au cœur et qui est capable de soigner certains maux de la société. On aimerait tellement la voir au service des bonnes causes plutôt qu'au service de l'abrutissement des masses populaires.