'Martin Camus Mimb lui-même à quitté son village pour venir se chercher à Douala'

Arlette Framboise Doumbé Ding s'en prend de nouveau au journaliste sportif Martin Camus Mimb suite à une publication faite par ce dernier sur sa page Facebook. Dans ce post où il parle du «culte des ancêtres», Arlette indique que Martin Camus Mimb parle de Jésus Christ sur fond de tribalisme.

Les propos de ce texte visent probablement les Bamileke car dans l'imaginaire de la plupart des Camerounais comme moi, le «culte des ancêtres» ou plutôt le culte des crânes est considéré comme une tradition spirituelle Bamileke. Je peux me tromper .

Mais sur cette base de réflexion, le texte du journaliste sportif se comprend de cette manière : le Bamileke ne peut pas croire au «culte des ancêtres», et fuir son village parce qu'il a peur des vieux.

Ici il est clair que Martin Camus essaie de jeter l'anathème sur les Bamileke (ou sur ceux qui pratiquent ce qu'il appelle culte des ancêtres) et leur tradition spirituelle. C'est le tribalisme ou plutôt le dénigrement doublé de l'ignorance.

De l'autre côté il prononce le nom de Jésus Christ dans un texte provocateur. C'est encore de l'ignorance car Jésus Christ durant toute sa vie, si on en croit la Bible, a enseigné l'amour et non la provocation sur fond d'un tribalisme sournois.

Je veux croire que Martin s'est laissé emporter par des pulsions incontrôlables et qu'il à pu se tromper en publiant ce post. Car en plus, Martin Camus Mimb ne peut pas prouver que ceux qui pratiquent ce qu'il appelle culte des ancêtres fuient leur village. Ici il importe de noter qu'il il y a une différence entre fuir le village et partir du village pour aller se chercher sous d'autres cieux. Je vous donne deux exemples illustratifs : Martin Camus Mimb lui-même à quitté son village pour venir se chercher à Douala. Est ce que ceci veut dire que Martin a fui son village ? Alors pourquoi pense t-il que ceux qui ont fait exactement comme lui ont fui leur village ? De même, Paul Biya à quitté son village pour venir se chercher à Yaoundé depuis au moins 50 ans. Est-ce que ça veut dire qu'il fui son village ?

Au regard de tout ce qui précède, je suggère au journaliste Martin Camus de demander parton et de se repentir une seconde fois. Surtout, il faut qu'il sache dorénavant que Jésus n'aime pas les propos clivants. Un vrai serviteur de Dieu doit être un rassembleur.

En attendant, je lui suggére de lire mon texte publié hier sur les traditions spirituelles Africaines.