Dans une tribune publiée hier vendredi, l'activiste politique, camerounaise de la diaspora et proche du MRC; Framboise Doumbé Ding donne sa lecture de la tribune de Serges Espoir Matomba dans laquelle il semble accuser le MRC d'être le responsable de la mort du président du Mouvement AGIR-ACT.
Dans cette tribune que la rédaction de CamerounWeb vous propose, l'activiste dénonce en effet, l'hypocrisie du premier responsable du PURS.
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Serge Espoir Matomba visiblement très amoureux de la dépouille de CPE a dans un long texte traité de bouffons ceux qu'il semble voir comme les adversaires de ce dernier.
Or ce texte de par son ton moralisateur se veut une leçon de civilité . Une leçon de civilité donnée par un "insulteur". Un moralisateur sans moralité.
Si vous vouliez savoir pourquoi ce mec est toujours dernier de la classe, vous avez la réponse. Il à la naïveté de croire qu'on peut à la fois être permanemment incohérent et être crédible.
La mort de CPE ne doit pas être un prétexte à la purgation des passions des hypocrites, des opportunistes sans moralité ou des aventuriers politiques sans envergure et en quête de positionnement.
CPE à bel et bien passé injustement 9 mois en prison à Nkondengui sans jamais recevoir le moindre regard compatissant de Serge Espoir Matomba qui pourtant était à Yaoundé tous les temps pour rencontrer ses amis de la nuit.
Cessez d'utiliser la mort de cet homme pour attaquer un adversaire que vous n'avez ni les moyens, ni la capacité de concurrencer sur le terrain politique. C'est un aveu de faiblesse. Pire, c'est indécent.
Si vous voulez bomber le torse, aller le faire sur le terrain politique face à vos adversaires . N'exploitez pas la mort d'un homme que vous n'avez jamais aimé dans vos sales calculs politiques. Et puis même si vous écrivez des inepties, cessez de croire qu'il n'y a que des idiots qui vous lisent.
J'exige le respect de la douleur de la famille de CPE. De grâce respectez la douleur de cette famille. La politique n'est pas une affaire de charognards qui voient des opportunités dans chaque mort.