Interpellé par un internaute au sujet de ce que celui ci a appelé le betitisme d'une certaine télé qu'il me croit a tord proche, je voudrais inviter chacun a cogiter sur ce sujet important sur les rapports au cameroun entre media, politique, et les ensemble tribaux. En effet, la politique du regime de Yaoundé a consisté sur le principe où sa longévité dependait de la division de la société camerounaise.
C'est ainsi que les autorités ont favorisé l'implantation du tribalisme et du favoritisme comme mode de gouvernance. Comme s'ils n'attendaient que cela, les populations se sont emparées et dès lors chaque institution se demarque par la reconnaissance tribale. Cette politique destructive de la construction d'une nation a divisé et inoculer dans le sens public la notion du frère, de la tribu. Ainsi, dans les services publics, chaque decideurs fait tout ce qui est de son pouvoir pour s'entourer des siens.
Nous avions assisté aux recrutements des temporaires dans les differentes administrations camerounaise sur la coloration ethnique. Chaque ministre devant faire le plein des ressortissants de chez lui. Cette pratique s'est tellement propager dans le tissus social, au point ou les camerounais ne reflechissent pas nation, mais ethnie. C'est dans cette ligne de gouvernance que chaque entité economique privée a cru devoir satisfaire la main d'oeuvre abondante de son ethnie.
Raison de plus les media censés eduquer la société est devenu un instrument de colonisation locale. Les chaines de television, comme les station de radio FM, fonctionnent sur la base tribale. Quoi que l'on dise, Ce que lon peut reprocher a Vision4 a forte connotation Beti, est reprochable a LTM tv qui vibre a la sonorité Sawa, à Canal2 et Equinox Bamileke, a DBs haoussa, Camnews24 Peuls, Il est de meme des parti politiques donc la coloration reste liée aux tribu.
Le militantisme des Bassa dans l' UPC ne sera dementi par personne, ainsi que le regroupement de tous les,Beti/Bulu dans le Rdpc, en passant par la reconnaissant tribale accordée aux Bamoun dans l' UDC, d'ailleurs le SDF l'a aussi démontré lors de sa rencontre avec le President national du Rdpc a Bamenda, en conduisant une delegation du parti composée de 12 membres tous anglophone du North-West.
Tout ceci laisse penser que le Cameroun est encore loin d'être une nation, au sens de cette notion même. Va t-on un jour sortir de ce cycle infernal dans lequel la politique de Mr Biya Paul nous a contraint ? En tout cas, l'espoir fait vivre et restons dans la concentration sur l'idée qu'un jour nous sortirons de cette logique qui nous plus detruit que construit.