Paul Biya et Alassane Ouattara
Le premier ministre ivoirien Ahmed Bakayoko est décédé ce jour en Allemagne des suites de maladie. C’est le 2ème en l’espace de 08 mous que la cote d’ivoire perd à un moment assez délicat de son histoire. Si les causes de décès des deux illustres personnalités de regretté mémoire déclaré officiellement sont naturelles l’on peut tout aussi dire que les deux avaient plus d’une chose en commun, "successeur désigné de ADO". Mort des suites de Dauphinat ou de cause naturelle ? Et si cela n’était pas bon en démocratie ?
GON , Le Mort de la présidentielle ?
La cote d’ivoire en un an a perdu des personnes clés de son appareil gouvernemental. Deux premier ministres tous successeurs désignés du Président National du RHDP Alassane Ouattara par ailleurs, actuel Président Ivoirien. À la veille de la présidentielle de 2020, alors que le président ivoirien avait déjà pratiquement dit ne plus être candidat et avait déjà présenté son successeur désigné Ahamdou Gon Coulibaly , voilà que le 08 Juillet 2020 contre tout attente à quelques semaines de l’élection présidentielle va quitter la scène. Il est vrai que celui-ci avait une santé chancelante. ADO se sent obligé de revenir pour un énième mandat peut-être pour dire à quelque chose malheur est bon.
Bakayoko le mort des législatives ?
Après la présidentielle, voici venu les législatives avec tous les soubresauts que le pays a connu pendant la période pré et post électorale. Ahmed Bakayoko, le Chef du gouvernement cumulativement avec ses fonctions de Ministre de la Défense sera évacué de toute urgence en France. Quelques jours avant sa mort il fut remplacé de façon intérimaire par un autre Ouattara, le frère de l’autre au prestigieux poste de Ministre de la Défense. Ce 10 Mars , 08 mois seulement après le décès de son prédécesseur, l’autre dauphin de ADO va rejoindre l’au delà.
Pourquoi le dauphinat est craint au Cameroun ?
Deux sérieux prétendants à la fonction présidentielle au pays des Eléphants écartés de la course. Au Cameroun, la situation est totalement différente. Le sucessorât désigné est perçu comme un sacrilège au Cameroun. le magazine Jeunafrique a à plusieurs reprise provoqué de hauts dignitaire du régime de Yaoundé en leur prêtant des prétentions à la fonction présidentielle. À chaque fois , ce magazine s’est amusé à mettre un d’eux à la une comme dauphin de l’actuel président Paul Biya. A chaque fois la cible mettait en garde les médias de ne plus là mêler à ses analyses excentriques déconnectées de toute vraisemblance sur les questions de succession à la tête de l’Etat. D’autres préféraient ignorer ces blagues de mauvais gout. En 2007, le président Paul Paul Biya s’exprimant sur la question a clairement indiqué que le Dauphinat n’est pas une pratique démocratique. Au Cameroun le successeur de Paul Biya ne peut être désigné par lui tant au niveau du RDPC qu’au sommet de l’Etat. Il sera issu d’une élection et donc le fruit du choix du peuple.
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