Rodrigue NDAGUEHO a vu sa vie basculer en Septembre 2020
Le militant du MRC Rodrigue NDAGUEHO décédé dans des conditions troubles à la prison civile de New Bell (Douala) a été enterré ce week-end. Dans une tribune publiée sur les réseaux sociaux, le journaliste, Bertin Metsengue proche du parti au pouvoir, parle du prix de la manipulation.
Le camerounais Rodrigue NDAGUEHO , militant du MRC a été conduit à sa dernière demeure ce Samedi 09 Avril . Il est décédé en purgeant sa peine de prison. Peine issue de son implication dans une manifestation interdite et illégale du MRC en Septembre 2020. Pourquoi certains jeunes se laissent ils instrumentaliser par les hommes politiques tendancieux ?
Rodrigue NDAGUEHO a vu sa vie basculer en Septembre 2020, lorsqu'il est entraîné dans une manifestation dit du" Chassement" . Manifestation politique jugée dangereuse et subversive par la justice camerounaise qui a procédé aux interpellations et jugé les mis en cause au tribunal militaire pour appel à l'insurrection et autres motifs . Les peines qui ont été prononcées ce 21 Décembre 2021 allaient de 3 à 7 ans . Moins d'un an après ce jeune homme a fini par rendre l'âme alors qu'il était détenu à la prison de Newbell. Laissant sa famille sans voix. Seulement le Président de ce Parti ,n'a pas participé à cette manifestation ainsi que sa famille et d'autres cadres qui sournoisement savaient que cette démarche etait suversive. Seuls les enfants des autres soit 136 camerounais qui ont laissé leur occupations sociales non pas pour aller réfléchir sur comment au sein de leur parti politique, ils pouvaient procéder pour gagner les élections mais sont plutôt partis braver l'autorité de l'État et inciter à une insurrection populaire . Bien évidemment dans un Etat moderne, la liberté est encadrée par le respect des lois du pays . En voulant agir selon leur volonté et non suivant les lois et règlements qui font de ce parti un parti politique ils ont trouvé " malheur en chemin "
Les jeunes cibles de la manipulation des Politiciens véreux !
La jeunesse camerounaise est depuis les années 2010 intéressé par la politique. Beacoup expriment leurs idées dans le cadre réglementaire soit dans les partis proches du pouvoir ou à l'opposition. Cela a d'avantage dynamisé le paysage politique camerounais qui a gagné du sang neuf. Seulement il y a trop d'approximations et de dérapages qui sont suffisamment dangereux pour la démocratie et pour la sécurité de l'État et de la République. Les exemples sont légions. La crise du NOSO où certains jeunes instrumentalisés , sont devenus de véritables terroristes et bourreaux pour leurs propres compatriotes. D'autres regroupés dans un mouvement obscurantiste : la Bamileke Action Service- BAS ont cru bon de s'en prendre aux ambassades du Cameroun dans certains pays occidentaux ainsi que de molester certains artistes et personnalités publiques. Tous ces jeunes manipulés et instrumentalisés sont victimes des hommes politiques véreux et mal intentionnés qui utilisent ces jeunes comme des bêtes de sommes pour leurs intérêts égoïstes et malsains . Si certains pays étrangers par négligence ou par complicité passive décident de ne pas réprimer ces actes stupides et déshonorants , il ne saurait être le cas pour le Cameroun qui ne saurait accepter que des individus tentent de remettre en question l'ordre constitutionnel établi et sa souveraineté. Ceux là font à chaque fois face à la rigueur de la loi s'ils ne prennent pas conscience de leur égarement.
La responsabilité des familles nucléaires et politiques !
Le Cameroun est dans un régime multipartiste depuis les années 1990. Cet Etat de choses a permis de libérer la pensée politique afin de faire évoluer la démocratie et le progrès. L'ordre gouvernant gère le pays sous le contrôle de l'opposition. À la fin d'un mandat, les partis politiques se présentent devant le peuple camerounais souverain et maître de son destin qui opère le choix d'un projet de société soumis à son attention dans le cadre d'un vote secret . Même en le sachant, certaines familles ferment les yeux sur les activités de leurs membres . Activités qui visent à provoquer des reversements anticonstitutionnels pour installer le chaos. Il en est de même pour ces partis politiques à caractère communautaire qui distillent et soutiennent la division et la haine au sein des camerounais. Démarche qui entrave sérieusement la paix et l'unité du pays. On ne saurait suivre un leader irresponsable qui encourage la subversion et la désobéissance civile . On ne saurait suivre un leader qui est foncièrement tribaliste et qui ne s'en cache pas .
Leaders ou gourous ?
Comment peut on suivre un leader qui cherche à monter les Bulus contre les Bamileke ? Qui taxe les Ntumu de " xénophobes " pour amplifier un incident entre les communautés Ntumou et bamouns qui pourtant vivaient en harmonie ? . Il est une évidence qui est plausible : Aucun homme , aucune femme ne peut gagner une élection au Cameroun sans le consentement de toutes les communautés du pays. Ceux qui le pensent ou qui croient s'accrocher à leur seule communauté en attisant la haine tribale ne sont que de vulgaires ethnofascites qui vont disparaître de la scène politique dans la honte et l'indifférence. La jeunesse camerounaise doit d'avantage investir les formations politiques responsables et qui ont une vocation nationale et fuir les formations politiques communautaires sans avenir .
Nos condoléances à la famille nucléaire du Regretté Rodrigue Ndagueho et que la terre des ancêtres lui soit légère. RIP compatriote
