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NOSO: 'Biya doit passer à la vitesse supérieure. Vivement l'État d'exception'

Paul Biya, le président camerounais

Mon, 18 Oct 2021 Source: Bertin Metsengue

La région anglophone du Cameroun est en guerre depuis plus de quatre ans déjà. Et pour cause, les anglophones veulent leur indépendance vis à vis du pouvoir de Yaoundé qui n'est visiblement pas prêt à accorder une telle demande. S'ensuit alors durant des années des affrontements sans merci qui mettent en péril la vie des soldats , des sécessionnistes et des civils et qui font de la zone, un endroit d'insécurité pour tout civil.

La mort d'une fillette à Buéa a encore attisé la colère des anglophones qui déversent leur bile sur le régime en condamnant son occupation militaire. Pour le journaliste pro-Biya, ces sorties des anglophones consituent des chantages nocifs que Paul Biya doit stopper. Et pour cela, il demande au président de déclarer l'Etat d'Exception.

NOSO : Jusqu'à quand ce Chantage nocif " Anglophone " ?



Le drame de Buea ayant fait une fois de plus perdre au Cameroun deux de ses valeureux fils a suscité une exacerbation de plusieurs autres communautés Camerounaises. Cela arrive alors que le Premier Ministre chef du Gouvernement Dion Ngute, lors de sa tournée dans ces deux régions leur a exhorté de prendre leur " indépendance vis à vis des terroristes et vulgaires assassins " qui les tiennent en captivité. Mais il leur a aussi mis en garde de ne pas continuer ce chantage qui amènerait les autres communautés à les rejeter. Sur quoi compte certains membres de cette communauté pour saboter le vivre ensemble de tout le peuple camerounais depuis 5 ans ?

Les événements du jeudi 14 Octobre en matinée à Buea , ville flanc des char - des - Dieux ayant conduit à la mise à mort d'un gendarme qui à la suite des tirs de sommation à heurté mortellement et accidentellement sa jeune compatriote passagère de cette voiture banalisée, vitre teintée et qui faisait déjà l'objet de plusieurs avis de recherche dans la ville de Kumba et même dans toute la région du Sud Ouest ont suscité une vive indignation au sein de la majorité de la population camerounaise. Des images choquantes et horribles ont courroucés les populations qui ont vu un de leur soldat laminé par des personnes habitées par la haine vis à vis de leur pays.

Cette situation est le fruit du chantage qui dure depuis bientôt 5 ans et qui a mobilisé d'énormes moyens de l'Etat dans ces deux seules régions.

Detruire votre patrimoine pour compter sur les moyens de la majorité ?

12000 maisons d'habitations et édifices publics ont été détruits par l'oeuvre des terroristes et vulgaires criminels avec la complicité de certaines populations locales . Ces mêmes populations ont été complices de la mort de plus 1850 de leurs compatriotes pour la plupart des autochtones dans l'ultime but d'imposer par la force leur vision et leur idée à l'Ensemble du Cameroun. Parmis les disparus se comptent plusieurs dizaines de soldats et policiers du pays ainsi que des enseignants et des élèves. Après avoir donné du flanc à cette situation, se retrouvent dans des autres régions où le vivre ensemble est de mise en se fondant en victime .

Lyncher Achille Mvogo mais celebrer les bourreaux de confort Tumasan ou Florence Ayafor , le message est un peu plus clair !

Il devient de plus en plus clair que certaines populations du NOSO collaborent avec les vulgaires criminels qui sèment mort et désolation dans les deux régions en crise. En effet la jeune Confort Tumasan a été depaissée à la machette puis égorgé par des criminels Ambaboys ainsi que Florence Ayafor sans que ces populations ne s'en indignent ou ne viennent en aide aux victimes en lynchant leur bourreau comme cela a été le cas jeudi dernier à Buea .

Ils avaient été des spectateurs complices de ces horreurs. Mais lorsque qu'une bavure regrettable et involontaire d'un soldat est commise elles se précipitent sur le mis en cause et l'élimine. Sans donner le temps à la justice de faire son travail. De plus c'est également elle qui continue de protester et de fondre en victime. Cela devient inacceptable et ne saurait plus être toléré.

Les hommes politiques et certains impérialistes comme soutiens des maîtres chanteurs !

Une certaine classe politique camerounaise entretient et se nourtit des effets pervers de cette crise dite anglophone. N'ayant aucune assise territoriale donc incapable sur le terrain de revitaliser le parti dominant , le RDPC se maintiennent au sein de l'opinion publique par des discours complaisants et incitatoires à la pérennité du conflit. Fidèle à leur formule du " dialogue à tout vent " ils ont eu pour habitude de banaliser et même de célébrer les nombreuses exactions commises par les vulgaires criminels terroristes du NOSO. Pour ces charlatans, ces exactions doivent être mises au compte du refus de dialoguer de l'état.

Par contre à la moindre bavure , ils sont ceux là qui répandent le caractère " criminel" de l'état contre les " anglophones. " d'autres ont même poussé le bouchon trop loin en parlant de "genocide anglophone " de telles dérives langagières sont aussi le fruit du laxisme des autorités en charge de la régulation de la prise de parole en.public . Ces traîtres qui se font passer pour des leaders d,opinion et politiques sont vertement soutenus par certains états occidentaux qui se servent de cette situation comme outils de chantage pour diluer l'expansion de la Chine et la percée de la Russie au Cameroun.

Jusqu'à quand ce Chantage !

Chaque Etat a le devoir de maintenir la paix et la stabilité dans l'étendue de son territoire. Il doit recourir à tous les moyens légaux pour y arriver lorsque celles-ci sont menacées. Depuis 5 ans, Yaoundé a utilisé la.methode douce et conciliante à l'endroit des vulgaires criminels et les commanditaires des horreurs et du désastre qui a court au NOSO. Le président camerounais a donné un contenu au mot " mendiant de la paix " dans ces zones en amnistiant ces criminels à l'avance à la seule condition de déposer les armes . Les moyens de l' État ont été mis à contribution pour resocialiser ceux là qui ont créer mort et désolation contre leurs compatriotes.

Les deux régions ont été frappées du statut spécial au détriment des huit autres . Une enveloppe de plus de 500 milliards mise à contribution pour reconstruire ce que ces vulgaires criminels ont détruits. Jusque là certaines populations continuent à faire prospérer ce chantage nocif à deux balles . Il serait peut-être temps M..le président de passer à la vitesse supérieure. Vivement l'État d'exception.

Auteur: Bertin Metsengue
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