Le Sultan Roi des Bamoun, Ibrahim Mbombo Njoya, est décédé le 27 septembre, et a été enterré le 9 octobre 2021. Et malgré le fait qu'il ait été ministre de la jeunesse et des sports (sous le magistère duquel les Lions Indomptables ont remporté leurs deux premières CAN en 1984 et 1988), et surtout ancien Président de la Fécafoot (1960-1964) et père du Président de la Fécafoot d'alors (Seidou Mbombo Njoya), Samuel Eto'o avait quand même trouvé le moyen de ne pas assister à ses obsèques !
Et ce en dépit du fait que le Président de la République, Chef de l'État, avait décrété des obsèques officielles au bénéfice de cet ancien Haut commis de l'État, et que Samuel Eto'o à l'époque était libre de toute occupation professionnelle contraignante.
Hier se déroulaient les obsèques du père de Samuel Eto'o, le père David Eto'o (paix à son âme). Et alors que le défunt n'a jamais occupé la moindre fonction tant dans le monde du football qu'au sein des institutions de la République, d'aucuns estiment qu'on doit dresser une liste des personnalités absentes, qu'on devrait crucifier ou abattre.
Et ce alors même qu'il y avait deux autres cérémonies très importantes ce weekend, et pour lesquelles le Président de la République avait désigné des "Représentants personnels" : les obsèques de François Xavier Ngoubeyou et l'inauguration du Musée du Palais des Rois Bamoun.
En tout cas, comme disait l'international de football Martin Hongla, à qui la Fécafoot et son président, Samuel Eto'o, n'avaient apporté aucune assistance lors des obsèques de son père: "il pleut sur tous les toits !"
Que dire du cas de Modeste Mbami, ancien international Camerounais de football, dont les obsèques n'avaient connu la présence d'aucun responsable de la Fécafoot, en commençant par son président, Samuel Eto'o ?!
Comme le dit un adage bien de chez nous : "aucun deuil n'est l'esclave d'un autre deuil" !