Opération épervier : voici comment un ancien ministre de Paul Biya a détourné 9 milliards de FCFA

Révélation sur une grande mafia dans laquelle est impliquée Titti Pierre, un ancien ministre de Paul Biya.

L'ancien ministre délégué auprès du ministre des finances est accusé de détournement de fonds publics. Il aurait pourtant échappé à l'opération épervier.

Une révélation de Boris Bertolt dénonce comment la mafia a été organisée pendant qu'il était encore fonctionnaire d'Etat.

La rédaction de CamerounWeb vous propose l'intégralité de sa révélation.



Pendant son temps de Directeur Générale du Budget au ministère des Finances, TITTI Pierre, a été indexé de détournement d’un montant évalué à près de neuf milliards de francs CFA des caisses de l’État. Suite à cette frasque perpétrée par cet administrateur civil originaire du village Milombè dans l’arrondissement du Nord Makombè, une enquête a été ordonnée et diligentée par des fins limiers de la gendarmerie nationale, qui ont permis de découvrir réellement le pot aux roses. Jusqu’à ce jour, plusieurs langues se délient sur cette affaire qui était en réalité comme l’un des grands scandales au ministère des Finances et que l’auteur ne soit jamais inquiété au mieux interpellé pour répondre de ses actes.

Et après sa défection au Ministère des Finances, celui qui se disait incontournable dans le domaine du Budget au Cameroun a rabattu dans les opérations de spoliation des biens de sa communauté villageoise au point d’en installer une tension perceptible dans le village Milombè.

En effet, un groupe bien connu de pompiers pyromanes, actif dans le village Milombè avec à sa tête un homme bien identifié, gangster de surcroit, secondé par un certain NANA Richard qui, par des méthodes douteuses est arrivé à bluffer tout un Canton et faire hisser à la chefferie de ce village, le fameux NANA Richard, son ex valet à qui, pendant qu’il était a Directeur Général du Budget au Ministère des Finances, il a passé le temps à attribuer des marchés publics fictifs payés et non exécutés et parfois des cartons de valeur 4.900.000 FCFA qui ont été toujours soldés pourtant non livrés.

Ce NANA Richard qui assure à ses disciples l’invincibilité grâce au soutien du Sous-préfet du Nord Makombe et de ses adeptes qu’il ne cesse d’endormir par des discours trompeurs. Ce qui nous amène à croire effectivement qu’il s’agit d’un gang qui s’est engagé avec le concours de l’autorité administrative pour piller les forêts de la localité.

Tout part de ce que TITTI Pierre, puisqu’il s’agit de lui, a usé des voies peu orthodoxes pour obtenir du Ministre de l’Administration Territoriale de l’époque, un arrêté désignant NANA Richard comme Chef du village Milombè du Canton Bakoua dans l’arrondissement du Nord Makombe. Or celui-là même qui vient installer le désordre dans cette contrée qui avait pour leitmotiv l’amour, est tout simplement le fils du regretté WANDJA Célestin, enfant naturel dans le village Milombè, et ne saurait en conséquence être de la lignée pure, pour se permettre d’enfreindre la tradition de ce village qui a vécu dans la paix depuis la fin de de la rébellion des années qui ont précédé l’indépendance de notre pays.

Des informations de source concordante font état de ce que deux 2 bandes ont été attribuées à la Société SIENCAM dans la localité de Milombè, Société qui travaillerait en partenariat avec le pseudo chef NANA Richard qui reçoit très régulièrement ses royalties, pendant qu’une redevance est versée dans un compte bancaire qui serait géré par ce fameux NANA Richard et sa bande.

Signalons que pour que la société SIENCAM s’engage à couper les grumes dans les forêts du village Milombè, cela a fait objet d’une cérémonie d’arbre à palabre pendant laquelle tout a été arrêté avec le responsable de cette société d’exploitation et la mise sur pied d’un comité de développement, suivi de l’ouverture d’un compte dans une institution bancaire on ne sait au nom de qui ou, les redevances sont très régulièrement versées par SIENCAM.

Apres des investigations menées par la majorité des ressortissants du village Milombè, un comité de développement n’a jamais vu le jour et la préoccupation majeure à ce jour est celle de savoir le montant d’argent qui a déjà été versé dans ce compte sensé profiter à toute la communauté villageoise et celui ou ceux qui y ont le droit de signature pour décaisser de l’argent provenant ainsi de la redevance, Il se trouve également que les copies des différents reçus de versement de redevance sont également déposés au niveau du sous-préfet HAMADOU du Nord Milombè qui pourtant, interpellé plus d’une fois par quelques élites pour l’arbitrage de ce désordre orchestré par le duo TITTI Pierre et NANA Richard et leur bande, cette autorité administrative a donné l’impression de tout ignorer de ces multiples transactions jusqu’au jour où ce Secrétaire d’administration s’est dévoilé en répondant comme suit a la préoccupation d’une élite influente de la localité comme suit: «Bonsoir, juste vous dire que j’ai déjà assez supporte vos intrigues, somme toute vaines. Cessez vos menaces et mépris. Saisissez le Ministère des Forets qui a validé la vente des coupes s’il vous plait. Plus des SMS dans ma boite. »

Cette réaction désobligeante du chef de terre laisse paraitre à l’œil nu, une complicité sans ambages du Sous-préfet HAMADOU et ceux considérés comme des gangsters dans le village Milombè. Dans tous les cas, nous ne saurons accepter que les ressources qui devaient profiter à tous les ressortissants d’un village viennent échouer dans les poches des individus peu représentatifs, qui n’arrêtent de gesticuler et endormir ceux des villageois qui ignorent les réalités du village Milombè,

Compte tenu de ce qui précède, à défaut d’une manifestation publique qui pourrait nécessiter le maintien de l’ordre, la communauté villageoise pourrait envisager d’appeler la très haute attention de Monsieur le Président de la République pour que justice soit établie.

C’est l’ultime occasion de relever avec insistance que NANA Richard hissé illicitement sur ce trône par le réseau de TITTI Pierre, l ́a été, outrepassant ainsi les règles de l’art conformément aux règles de nos traditions Bantous.”