C’est le moins qu’on puisse dire en ce jour de rentrée scalaire au Cameroun. Le président Paul Biya vient de rendre public un communiqué dans lequel il ordonne l’arrêt des poursuites dans les tribunaux de Yaoundé des personnes interpellées dans le cadre des violences perpétrées dans les régions de nord-ouest et du sud-ouest.
Pour décrisper la situation sociopolitique tendue dans ces deux régions depuis le mois d’octobre 2016 et permettre une rentrée scolaire effective.
Sur le communiqué, voici nos questions et les réponses du président.
Quelle est la situation dans les régions anglophones en cette veille de rentrée scolaire ?
Le président de la république a ordonné l’arrêt des poursuites pendantes devant les tribunaux militaires de Yaoundé, contre les nommés Nkongo Felix Agbor, Fontem Aforteka’a Neba, paul Ayah Abedine et certaines autres personnes interpellées dans le cadre des violences survenues ces derniers mois dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.
Des voix s’élèvent pour dire que cette décision intervient sur le tard.
Elle s’inscrit en droite ligne des multiples mesures déjà prises par les pouvoirs publics pour apporter des solutions aux préoccupations exprimées par les ressortissants de ces deux régions.
Et que le président aura été d’un laxisme dans la résolution de ce problème.
Cette décision procède de la volonté inébranlable du chef de l’Etat de rechercher en tout temps des voies et moyens d’une resolution pacifique des crises grâce aux vertus de la tolérance, du dialogue et de l’humanisme.
Pensez-vous que l’école reprendra effectivement le 4 septembre dans les deux régions anglophones ?
Le président de la république réaffirme à combattre sans relâche les ennemis de la paix et du progrès, les chantres de la division et les criminels de tout acabit qui, sous couvert des revendications politiques, essayent de prendre en otage l’avenir de notre pays et tout particulièrement de notre jeunesse.