C'est la deuxième fois qu'il reçoit les 5 doigts d'un géant BETI sur sa joue
En giflant Paul BIYA, AYISSI Le Duc réalise le rêve de tout BETI qui se respecte. Après plus de 38 ans, il faut bien déverser les frustrations et les colères accumulées quelque part. Cette violente gifle était destinée à Paul BIYA. AYISSI a accompagné son geste d'une parole très forte et inédite. C'est la deuxième fois que Paul Barthélemy BIYA BI MVONDO reçoit les 5 doigts d'un géant BETI sur sa joue. La première fois c'était Victor AYISSI MVODO alors Ministre de l'administration territoriale sous l'ancien régime qui giflait Paul BIYA en 1975. Ce dernier était encore premier ministre et la scène se déroulait dans le bureau du président AHMADOU AHIDJO. AYISSI MVODO a plusieurs fois essayé d'alerter AHIDJO sur le dangereux personnage qu'était vraiment Paul Barthélemy BIYA BI MVONDO. Malheureusement, l'ex président a pris les cris d'alarme d'AYISSI MVODO pour des scènes de jalousie d'un de ses héritiers à un autre. L'histoire donne finalement raison à Victor AYISSI MVODO aujourd'hui qui n'était pas d'ailleurs la seule élite camerounaise à mettre AHIDJO en garde sur la confiance aveugle qu'il accordait à Paul BIYA. Même Germaine, l'ex première dame avais des doutes sur la capacité de BIYA à remplacer valablement son mari. AHMADOU AHIDJO dont le corps se trouve encore en exil au Sénégal est devenu la première victime à subir la méchanceté de son successeur.
Cette fois-ci, 45 ans plus tard, c'est un autre AYISSI qui lance un cri d'alarme avec une claque retentissante, lourde d'émotion et très bien appliquée. Paul BIYA a donné la liberté à l'homme BAMILEKE d'abuser de l'homme BETI sur ses terres, voilà le sentiment qui accompagne la gifle d'AYISSI Le Duc. AYISSI en EWONDO veut dire VOULOIR LA TERRE/RÉCLAMER LA TERRE. La symbolique est non seulement dans cette gifle historique qui se répète, mais aussi dans le nom que les deux gifleurs partagent. Les deux AYISSI ont giflé Paul BIYA pour protéger leurs TERRES. La première gifle ayant été ignorée, l'homme BETI se retrouve aujourd'hui avec les terres entre les mains des CHINOIS. Cette deuxième gifle est un cri d'alarme qui ne présage rien de bon dans cette guerre qui oppose les EKANG et les BAMILEKE, si rien n'est fait. Pour se libérer, l'homme BETI doit d'abord briser les chaînes diaboliques de BIYA qui le rendent inerte, zombifié, et le mette dans un état végétatif. Il a tellement peur de son bourreau qu'il ne dénonce pas, ne réclame rien, même quand il le fait, il ne le fait pas à qui de droit. Au lieu d'interpeller, d'accuser et de confronter directement BIYA BI MVONDO qui est l'auteur de tout ce désordre, nous combattons les BAMILEKE qui ne font que profiter de la situation. Libérons-nous en disant à notre bourreau les vérités pendant qu'il est encore vivant. Si nous n'exprimons pas nos frustrations aujourd'hui, si nous ne les extériorisons nous allons les transmettre à une autre génération qui sera encore moins outillée que nous pour régler les problèmes laissés par BIYA et son régime.
La peur de confronter notre bourreau nous pousse à trouver des excuses telles que BIYA est bon mais c'est son entourage de qui le trahit, Paul BIYA est notre PATRIARCHE, après BIYA vous allez voir etc... J'écoute même certains qui se cachent dans le déni en mettant tout sur le dos de nos parents et de nos grands-parents. Au lieu de dire à BIYA qu'il a mal géré le pays, de lui demander de ne plus détruire notre culture en nous imposant sa secte, de lui demander d'arrêter de tuer nos frères au NO-SO, de ne plus piller la république et de lui demander pourquoi il a vendu les terres des BETI aux CHINOIS etc.. Certains préfèrent accuser nos parents et grand parents qui vivaient dans un CAMEROUN bien meilleur que le nôtre. Ce ne sont pourtant pas eux qui vendent les terres aujourd'hui aux BAMILEKE, ou qui chantent les louanges de BIYA BI MVONDO pour gagner des marchés et autres. Ils étaient dans les champs en train de travailler durement pour nourrir leurs familles et envoyer leurs enfants à l'école pour un meilleur avenir.
Assumons notre part de responsabilité et faisons ce qu'il faut pour que les choses changent. Nul ne le fera à notre place. Si nous ne préparons pas l'après BIYA maintenant en faisant entendre notre voix dans les dénonciations et les revendications comme le font tous les peuples en quête de liberté, de développement et de changement et qui se respectent, l'après BIYA sera encore plus difficile pour nous. Quelqu'un qui se laisse tabasser pendant plus de 38 ans sans se plaindre et en redemande est un vendu qui ne mérite pas qu'on s'apitoie sur son sort. PEUPLE BETI, brisons les chaînes de l'inertie et la peur du BULU et faisons comme les deux AYISSI. Giflons l'imposteur BIYA BI MVONDO et toutes ses dérivées vivants! ABIM TÉ !
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