Paul Biya dit qu'il poursuivra sans relâche la lutte contre le grand banditisme, la grande criminalité et les trafics divers pour préserver la paix.
Or Paul Biya travaille avec des ministres et fonctionnaires qui pratiquent le grand banditisme en pillant impunément les caisses de l'État. Excellente le scandale du détournement des fonds covid à été l'œuvre des fonctionnaires et ministres et fonctionnaires nommés par Paul Biya. Malgré leur grand banditisme, ils bénéficient toujours de la confiance et de l'impunité offerte par Paul Biya.
Voilà des faits qui contredisent le président Paul Biya lorsqu'il annonce la lutte contre le grand banditisme.
On ne peut pas travailler et vivre avec des grands bandits qui narguent le peuple avec l'argent volé depuis plus de 6 ans, puis venir à la veille d'une élection annoncé qu'on va lutter contre le grand banditisme. C'est de la démagogie au-delà de l'incohérence.
Plus est, ce n'est pas seulement en luttant contre le grand banditisme qu'on préserve la paix. C'est surtout en promouvant la justice , la démocratie et en créant des emplois qu'on préserve la paix . Toutes choses que Paul Biya ne peut pas faire. Puisque à la place la justice il promeut le tribalisme d'Etat et à la place de la démocratie, il brille par les fraudes électorales.
Et c'est dire si son discours sur la préservation de la paix et sa prétendue lutte contre le grand banditisme c'est de l'imposture et non une promesse.
En conclusion :
donc si Paul Biya parle très peu au peuple Camerounais, ce n'est pas par sagesse . C'est par peur que son incapacité à gouverner soit démasquée. La preuve : dans son affiche de campagne il parle de la paix et de la lutte contre le grand banditisme. Mais tout de suite il est pris piège de ses incohérences et de ses propres contradictions car on ne lutte pas contre le grand banditisme avec l'impunité et l'immobilisme. Et on ne préserve pas la paix en pratiquant l'injustice à travers le tribalisme d'Etat.
C'est difficile d'être cohérent face au peuple Camerounais quand on est responsable de 43 ans de mauvaise gouvernance. La solution lui est de se cacher ou trouver refuge dans les "silences présidentielles" et de laisser les griots dire que les silences présidentielles sont un signe de sagesse. Pourtant c'est faux:
Les silences présidentielles ne sont pas un signe de sagesse ni une stratégie de performance. Mais plutôt une fuite en avant devant l'incapacité à gouverner avec compétence.
C'est pourquoi le 12 octobre 2025 doit être transformé en jour de libération pour le Cameroun, par un vote massif en faveur du changement.