Paul Biya annoncé mort sur les réseaux sociaux
Il y' a tellement de Camerounais qui ont la maladie du RIP ; pire que le came no go. Diffuser une info sur la mort les démange tellement, qu'ils sont capables de débrancher un patient, atteint de coronavirus, juste pour que leur fausse alerte soit confirmée. Juste pour gratter à l'infini sur les réseaux et être les premiers à avoir annoncé...
Envoyez-leur une capture d'écran sur le plan de vol d'un avion médicalisé suisse sur whatsapp. Par un de ces reflexes pavloviens, comme ils accourent pour écouter les histoires de jupons d'un " dieu " de facebook, ils concluront qu'il s'agit d'un corbillard pour Paul Biya. On vous a fait ça dans ces beaux villages du Mboa ? Non, assurément, car votre part de " sorcellerie " se fabrique dans ces laboratoires où l'on se bat désormais pour produire par millions des plaques de chloroquine !
En fait, confinés dans leurs ridicules bagarres entre " tontinards et sardinards ", " cabris et kamtoto ", incapables d'avoir la moindre trêve pour honorer la mémoire d'un monument de la trempe de Manu Dibango, définitivement pas en mesure de trouver le moindre dénominateur commun aux élections, pour former des coalitions, élaborer ensemble des programmes alternatifs et faire pièce au régime gouvernant, marcher ensemble contre ces mille incuries du système gouvernant, empêtrés dans les absurdités tribalistes entre Ekang, Bamiléké et tutti quanti, ils comptent sur les hasards de la biologie et maintenant les foudres du Covid 19 pour un coup d'Etat des virus.
A la fin des courses, Paul Biya, plus subtil dans cette matière que lorsqu'il s'agit d'éviter de cantonner Manu Dibango à sa seule communauté Sawa, publiera un tweet moqueur pour donner, après le bon mot de 2004, un autre rendez-vous pour ses funérailles. Encore une défaite, pour nous, ces opposants amateurs, devenus maréchaux et stars aux égos pop-corn pour le dire comme " Mouton Mouton "...