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Pour une bonne année 2018: Paul Biya doit tomber

Biya Defile 20mai Boulevard640 (1) Paul Biya et un Officier de l'armée

Tue, 2 Jan 2018 Source: Boris Bertolt

Chers frères, sœurs et ami (es). L’année 2017 aura été riche, pleine d’émotions. Ensembles nous avons travaillé pour construire une meilleure société avec tous les risques que cela comporte. Toutes les difficultés. Toutes les peines. Tout n’a pas été parfait mais nous avons évolué avec les moyens que nous avions. Peut-être on aurait pu faire mieux, mais la plus belle femme du monde ne donne que ce qu’elle a. Ce que nous réalisons ensembles depuis des mois est impressionnant et extraordinaire pour construire une nouvelle société, un pays de plus d’égalité , de chance et de justice.

Je ne vais pas simplement vous souhaiter bonne année 2018. Je vous invite à travailler pour le départ du président Biya. Âge de 85 ans officiellement, il est fatigué, il ne tient plus véritablement debout, dort beaucoup, son entourage est infiltré. Paul Biya n’est plus physiquement en l’état de conduire les destinées de notre pays. Nous devons avoir l’honnêteté de le reconnaître. C’est de l’avenir de nos enfants issus de toutes les régions du Cameroun dont il s’agit.

Le pays est divisé. Les anglophones exigent le départ de Paul Biya avant toute forme de négociation. Paul Biya a trouvé un pays prospère et respecté mais va nous laisser une guerre de sécession, un pays pauvre où même les poubelles ne sont plus ramassées dans la capitale. Les rivalités inter ethniques explosent. La menace Boko Haram fruit également de la mal gouvernance et la marginalisation des populations de l’Extreme Nord est présente. L’Est est sous la menace des rebelles centrafricains. En réalité il n’y a que 5 régions qui sont encore stables.

Jusqu’où allons nous laisser notre pays plonger? Combien de morts il faudrait pour que nous comprenions que le changement est urgent? Combien de nos soldats doivent tomber au front pour des affaires dont ils sont loin de maîtriser les enjeux? Combien de camerounais doivent mourir dans les hôpitaux pour cause de détournements de l’argent? Il n’y a pas d’eau et d’électricité. Le pays est en panne et au bord de la guerre civile. Nous devons faire quelque chose.

C’est pourquoi en guise de bonne je vous invite dès cette année à vous engager définitivement pour le départ de Paul Boya à la tête de l’Etat. C’est une question à la fois de souveraineté, mais de sécurité nationale. Biya fait actuellement peser de nombreux risques sur la paix et l’unité nationale. Il doit tomber dès 2018.

Auteur: Boris Bertolt