Présidentielle 2018: les 'réelles' faiblesses de l’opposition mises à nue

Opposition Camer La présidentielle se tiendra vraisemblablement en Octobre 2018.

Mon, 14 May 2018 Source: William Ntouba Ntone

Depuis la, j’écoute les principaux candidats à la prochaine élection présidentielle du Cameroun dans une rhétorique déconcertante. Je les écoute jacasser. Cependant aucun d’entre eux n’aborde avec sérieux et pertinence les questions et problématiques vitales incontournables au développement du Cameroun.

Tous ces marchands d’illusions ont curieusement un seul refrain qui est celui de chanter à chaque occasion que Biya est vieux, ou alors qu’il a mis très long au pouvoir (chose que tout camerounais connait, et donc plus besoin de le rappeler à cor et à cris).

Autre chanson, dans leur sempiternel disque grille: “nous voulons le changement, car nous sommes fatigues des vieux qui nous gouvernent”. Mais tous sans exception esquive volontairement de mettre sur la tables les sujets relatifs à souveraineté nationale de la nation camerounaise, nation que l’un d’entre eux pourrait gérer. Si jamais il arrivait qu’il gagne les élections présidentielles. Face à cette situation qui m’intrigue tellement, je me suis pose la question de savoir si cette opposition ne remplit pas simplement les formalités pour une élection présidentielle déjà gagnée d’avance par le parti au pouvoir. Car ils sont tous des opposants de fortune et alimentaires qui n’apparaissent qu’à la veille des élections électorales.

Il y’a pourtant un mbindi qui prétend être le Macron camerounais. Celui-là n’a en tout et pour toute expérience, charge des travaux diriges, et animateur radio d’une université de la place. contrairement au Macron de France, qui a occupé de très hautes fonctions et responsabilités en France, fonctions qui l’ont permis de gêner des projets et des hommes au sommet de l’Etat Français, le Macron camerounais n’a jamais eu d’expérience en management des hommes, encore moins encadrer les étudiants dans leur stage académiques, etc., le minguili veut gérer le Cameroun avec ses 21 million d’habitants, un peuple en plus très complique. Ce n’est pas la sorcellerie ça? Le seul Project politique qu’il veut vendre aux camerounais d’après lui c’est celui de vanter sa jeunesse.

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Un autre candidat à cette élection est le grand et célèbre homme de Droit qu’on ne présente plus. Tellement, il a un palmarès incomparable à beaucoup de ses pairs. On connait son talent et sa brillante défense au cours du procès sur la presqu’île de Bakassi, mais aussi le procès opposant la France à la Guinée Equatoriale. Cependant, le mou-mou pense que pour arriver au pouvoir, seule l’électorat de la tribut et du village donc il est originaire suffirait. Bien plus, et fait très étonnant, le gars refuse de commenter l’affaire Bolloré, et donne un avis très ambiguë de sa position par rapport au francs des colonies françaises en Afrique. Pareil pour tous les medias camerounais mais aussi des membres de la société civile camerounaise qui ont étonnement décidé de commenter cette affaire. Le mou-mou va plus loin jusqu’à clamer l’innocence de Marafa et de Mebara alors que tout le monde connait leurs rôles comme relais locaux de la France-Afrique au Cameroun. Personne ne connait en réalité le projet politique du mou-mou. En passant, son rêve serait celui de créer les Etats-Unis d’Afrique Centrale, ce qui est pour moi, une utopie sans précédente.

Non-loin de lui se trouve un troisième larron, connu et soutenu par les organismes internationaux. Il est aussi bilingue et grand avocat internationalement reconnu. Mais, ce dernier appartient à l’une des familles oligarchique qui a mis ce pays dans merde au vu du rôle joue par son père et même de toute sa famille dans la réunification des deux Cameroun. On peut même dire sans risque de se tromper qu’il est le produit du régime actuel de Yaoundé. Son projet politique pour le Cameroun est flou et truffé de contradictions. D’ailleurs même ses frères de la région du Nord-Ouest ne le portent pas à cœur.

Le dernier sur cette liste est le candidat un parti politique se disant être le premier parti de l’opposition camerounaise. Pourtant, tout le monde sait que les dirigeants de ce parti ne sont que des opposants de façade, des opportunistes affairistes. Bien plus, un parti politique qui en réalité est une succursale du parti au pouvoir et donc chacun de ses dirigeants a fait fortune grâce aux marches et contacts obtenus à partir des réseaux du régime actuel de Yaoundé. Ce parti a comme pour seul projet politique le retour au fédéralisme alors. Une position opportuniste à cause de la situation qui prévaut actuellement dans les régions anglophones du Cameroun.

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Au finish, je pense personnellement que l’opposant qui pourrait gagner la confiance de camerounais est celui-là dont la feuille de route mentionnerait:

1. une sortie inconditionnelle du FCFA

2. rupture avec la France-Afrique

3. nationalisation de toutes les entreprises des secteurs stratégiques

4. réorganisation du système éducatif avec pour option l’enseignement de notre histoire, mais surtout former des patriotiques.

5. renégociation des accords avec le fonds monétaire international, et des ACP

6. changement de la forme de l’Etat

7. application de l’article 66 de la constitution camerounaise

8. reformulation de l’école nationale de l’administration, et création d’école de mines.

9. mise en place et pratique du bilinguisme dans les écoles et dans l’administration

10. mise en place du Common law .

11. Etc.

Auteur: William Ntouba Ntone