Me Jean De Dieu MOMO qui vient de rallier avec tambours et trompettes la candidature présidentielle du despote Paul Biya (86 ans, 36 ans de pouvoir absolu) incarne à merveille ces "Hommes politiques" camerounais (appartenant au régime en place ou à son opposition de façade) qui, à quelques exceptions près, ne doivent absolument pas être approchés et considérés notamment hors des frontières du Cameroun comme des femmes et des hommes de convictions voulus fréquentables, car engagés en politique pour les défendre dans un but d'intérêt général.
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En s'affichant à leurs côtés vous courez davantage le risque, ou d'être "piégé" comme l'a été récemment Mme Ségolène Royal en y laissant un peu de votre respectabilité; ou tristement d'y laisser votre vie en échange de quelques billets de banque ou de promesses de nominations voire d'autres minables honneurs et titres dont raffolent ces personnages sulfureux au Cameroun.
Ils peuvent de la sorte comme Me MOMO, avoir pendant des années fait le tour des chancelleries occidentales et des institutions multilatérales - aidés pour ce faire par des ONG et les meilleurs groupes de pression - pour dénoncer les atrocités perpétrées par la dictature trentenaire de Paul BIYA. Puis dans un brutal retournement de veste - dont ils ont seuls le secret - entonner le vieux refrain du complot si cher au régime de Yaoundé, pour occulter les crimes contre l'Humanité qu'ils condamnaient quelques jours avant, ou défendre sans la moindre gêne la pérennisation de la présidence à vie qu'ils voulaient avec raison éviter au Cameroun.
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Voilà pourquoi la méfiance doit hélas être de mise, chaque-fois que l'on est confronté à un acteur public camerounais.