Propriétaire du Cameroun : une faute grave du ministre Atanga Nji révélée au monde

Cohésion sociale

Tue, 27 Jun 2023 Source: www.camerounweb.com

Contribution citoyenne

Monsieur Paul Atanga Nji, ministre de ministère de l'Administration territoriale du Cameroun, par le truchement de ce petit billet, nous venons porter à votre appréciation, quelques suggestions afin de maintenir la cohésion sociale et le vivre ensemble entre les différentes communautés de notre pays.

Monsieur le ministre, depuis quelques années déjà nous assistons à l'installation anarchique des "chefs de communautés x ou y" dans de nombreuses localités de notre pays, ceci dans la plupart des cas, sans le consentement des chefs autochtones.

Monsieur le ministre, l'installation d'un chef de communauté allogène est semblable à l'installation d'un ambassadeur d'un pays dans un pays étranger, pour revenir sur le plan local, un chef de communauté allogène est comme "l'ambassadeur" de cette communauté et du chef supérieur de cette communauté dans une localité x ou y de notre pays.

Ainsi, nous pensons que l'installation d'un chef de communauté allogène devrait obéir à des règles de relations amicales, fraternelles et diplomatiques. Nous pensons que tout projet d'installation d'un chef de communauté allogène devrait commencer par une lettre du chef supérieur de ladite communauté à son frère et collègue de la communauté dans laquelle, le chef supérieur allogène souhaite installer son représentant, suivi d'une rencontre entre les deux chefs dans la communauté où le chef supérieur souhaite installer son représentant, ceci en présence des notables où des autres chefs traditionnels de cette communauté.

Une assise se tient et le chef de la communauté autochtone après concertation avec ses notables marque son accord ou son refus pour l'installation du chef de la communauté allogène, une fois cet accord ou ce refus obtenu, il est ensuite présenté au sous-préfet et au commandant de brigade de la localité pour validation et enregistrement avec ampliations faites au préfet, au gouverneur et au ministère de l'Administration territoriale.

Car, si nous laissons cette anarchie dans l'installation des "chefs de communautés perdurer ci et là, je crains que nous courons le risque à court ou moyen terme vers des conflits intercommunautaires. Rien que pour la ville de Douala, combien de chefs de communautés vos services peuvent-ils recenser ? Comment ont-ils été installés ? Ont-ils reçu l'aval des chefs locaux représentants les fils et filles de ces localités ?

À travers ceci, nous préserverons efficacement le vivre ensemble, car chacun se sentira partout chez lui car il aura reçu l'aval des tous...

Shance Lion

Auteur: www.camerounweb.com