L’année 2015 a démarré sur les chapeaux de roues. Une euphorie coutumière des premiers jours avec ses vœux de bonheur et des promesses non tenues. Nous avons pourtant vite déchanté. Le bilan est lourd. Il porte les stigmates de la folie des hommes, de ce besoin de s’affirmer, de dominer, de conquérir, de soumettre et d’être toujours aux premières loges.
Les grandes puissances et les pays du Sud se sont fixés des objectifs de croissance et de développement. Mais c’est la guerre, le terrorisme, les migrations, la pauvreté et la maladie qui ont occupé la scène. Une guerre qui déconstruit tous nos repères.
Nous ne pouvons-nous flatter de ce triste bilan. Un prisme démagogique s’est installé et nous offre, à doses homéopathiques, les « vérités absolues» du pouvoir. La sécurité est devenue l’étendard de toutes les nations. Une contagion qui fait son chemin et qui éloigne les peuples des objectifs majeurs.
Un triste bilan
Les deux premières guerres mondiales ont été vite oubliées. Notre jeune siècle croule sous les bombes. Les guerres déclarées en Irak, en Syrie, au Yémen, en Somalie, au Soudan, en Centrafrique et en Libye s’ajoutent aux actes de terrorismes au Nigeria, au Kenya. Le bilan serait incomplet si nous ne citions les drames politiques au Burundi, en République Démocratique du Congo ou en Centrafrique.
L’Occident n’est pas épargné. Après les attaques de Charlie Hebdo, la France a été frappée par les attentats du 13 novembre. Nous restons sans nouvelle des deux cents étudiantes enlevées par Boko Haram au Nigeria. Cette organisation sévit au Cameroun, au Niger et au Tchad. Elle tue, brûle et décapite sans distinction les populations.
La nature s’en est aussi mêlée. Un tremblement de terre a dévasté Katmandou, la capitale du Népal. La guerre a jeté dans la rue des syriens, des irakiens, des yéménites, des centrafricains et des soudanais. Des érythréens ont fui un régime autoritaire. Tout ce monde s’est retrouvé au bord de la méditerranée qui a englouti les crève la dalle. Ce drame continuera, dans l’indifférence, à tuer encore des populations traumatisées par le bruit des armes, les dictatures et la pauvreté.
L’année 2015 a démarré sur les chapeaux de roues. Une euphorie coutumière des premiers jours avec ses vœux de bonheur et des promesses non tenues. Nous avons pourtant vite déchanté. Le bilan est lourd. Il porte les stigmates de la folie des hommes, de ce besoin de s’affirmer, de dominer, de conquérir, de soumettre et d’être toujours aux premières loges.
Les grandes puissances et les pays du Sud se sont fixés des objectifs de croissance et de développement. Mais c’est la guerre, le terrorisme, les migrations, la pauvreté et la maladie qui ont occupé la scène. Une guerre qui déconstruit tous nos repères.
Nous ne pouvons-nous flatter de ce triste bilan. Un prisme démagogique s’est installé et nous offre, à doses homéopathiques, les « vérités absolues» du pouvoir. La sécurité est devenue l’étendard de toutes les nations. Une contagion qui fait son chemin et qui éloigne les peuples des objectifs majeurs.
Un triste bilan
Les deux premières guerres mondiales ont été vite oubliées. Notre jeune siècle croule sous les bombes. Les guerres déclarées en Irak, en Syrie, au Yémen, en Somalie, au Soudan, en Centrafrique et en Libye s’ajoutent aux actes de terrorismes au Nigeria, au Kenya. Le bilan serait incomplet si nous ne citions les drames politiques au Burundi, en République Démocratique du Congo ou en Centrafrique.
L’Occident n’est pas épargné. Après les attaques de Charlie Hebdo, la France a été frappée par les attentats du 13 novembre. Nous restons sans nouvelle des deux cents étudiantes enlevées par Boko Haram au Nigeria. Cette organisation sévit au Cameroun, au Niger et au Tchad. Elle tue, brûle et décapite sans distinction les populations.
La nature s’en est aussi mêlée. Un tremblement de terre a dévasté Katmandou, la capitale du Népal. La guerre a jeté dans la rue des syriens, des irakiens, des yéménites, des centrafricains et des soudanais. Des érythréens ont fui un régime autoritaire. Tout ce monde s’est retrouvé au bord de la méditerranée qui a englouti les crève la dalle. Ce drame continuera, dans l’indifférence, à tuer encore des populations traumatisées par le bruit des armes, les dictatures et la pauvreté.
© Journalducameroun.com Un autre drame a secoué l’Europe : la crise grecque. Le pays continue à vivre avec une population qui s’appauvrit dans l’indifférence. Le drame grecque a été étouffé par les réfugiés qui ont envahi l’Europe.
Aux États-Unis, malgré un président noir, le sort des noirs reste incertain. La police tue sans état d’âme et la justice disculpe les assassins. Le monde, dans sa torpeur générale, ne réagit plus face aux injustices. La mort des noirs est légalisée dans une Amérique riche, imperturbable, hautaine, sûre d’elle, méprisante et triomphante.
Le monde a pourtant affiché une unité de façade à Paris, lors de la conférence sur le climat. Une semaine de débat a réuni tous les pays sans tenir compte de leur confession politique ou religieuse. Il était temps car la planète Terre devient incontrôlable. La pollution, les tremblements de terre, les cyclones et autres calamités naturelles deviennent incontrôlables et imprévisibles.
Enfin, une note d’optimisme
Dans cette atmosphère d’euphorie, de doute et de résignation, nous retiendrons qu’un accord a entériné l’objectif de contenir le réchauffement climatique en deçà de 2°C. Enfin une note d’optimisme. Pour y parvenir, les pays riches se sont engagés à verser au pays en développement une aide de 100 milliards de dollars par an pour développer des « énergies propres ».
La Cop 21 a permis aux pays riches de prendre conscience de la fragilité de notre planète soumise à la fonte des glaciers, à la sécheresse, aux inondations et aux vagues de chaleur.
Si le monde s’est réuni pour le climat, pourquoi ne se réunirait-il pas pour mettre fin aux guerres et à la pauvreté ? 2015 ne peut se réjouir de l’accord de la COP 21. Le monde est toujours soumis à la faim, aux guerres essaimées dans les pays pauvres et au terrorisme en Occident. Nous ne pouvons crier victoire tant que les injustices et les inégalités diviseront les populations.
La vie peut être rose, n’en doutons pas. Je vous souhaite à toutes et à tous de très bonnes fêtes de Noël et une bonne et heureuse année 2016. Je vous remercie d’avoir partagé nos analyses sur des sujets d’actualité.