Voici donc un président, au pouvoir depuis 35 ans et membre dirigeant du régime néocolonial depuis 55 ans, qui donne l'ordre au ministre de la défense de tenir une réunion spéciale de l'état-major des armées avec pour ordre du jour l'«évaluation de la situation sécuritaire de l'ensemble du territoire national».
Ainsi donc, malgré la présence à son service du Conseil national de la sécurité (CNS), de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE), de la Sécurité militaire (Sémil) et d'une multitude d'autres services de renseignements, Paul Biya ne connaît pas la situation sécuritaire de l'ensemble du territoire national camerounais, comme tout bon président se doit de connaître chaque jour.
Il a fallu qu'il se trouve enfermé dans une situation sans porte de sortie, après avoir refusé le dialogue avec nos compatriotes Anglophones insurgés et imposé la guerre a ces populations tandis qu'aucune victoire n'est venue du front contre Boko Haram depuis mai 2014 à l'extrême nord, enfermé dans un échec total en matière de sécurité, pour que Paul Biya comprenne qu'il ne maîtrise pas la situation du Cameroun.
Malheureusement pour lui, il ne peut faire appel qu'à ces mêmes "élites", généraux et officiers commerçants, criminels et voleurs qui lui ont jusqu'ici donné les conseils toxiques de s'associer avec (Boko Haram) et de faire la guerre à nos compatriotes anglophones, pour évaluer la situation sécuritaire du Cameroun et lui apporter des solutions. Paul Biya court ainsi dans un sac.
Tout ce qu'il fait c'est de permettre à ces délinquants, à ceux-là mêmes qui lui ont conseillé de plonger le Cameroun dans le chaos, de lui présenter d'autres plans diaboliques, par lesquels ils puiseront encore une fois des fonds du Trésor public, pour un résultat NUL. Car tous les criminels qu'il a fait inviter à la «réunion spéciale» de sécurité ont ainsi une nouvelle occasion de lui demander encore et encore plus d'argent sur la base de plans de sécurité bidons.
Ce sont les mêmes, comme Atanga Nji l'organisateur du chaos et prochain Waterloo en zone anglophone qui lui conseilla le refus d'un dialogue sur le fédéralisme qui aurait éteint depuis novembre 2016 la crise anglophone, et d'autres détourneurs des salaires et primes des soldats, des budgets et des fonds publics divers, en plus de leurs ordres des massacres inutiles des camerounais à l'extrême-nord, au sud-ouest et au nord-ouest faussement présentés comme des terroristes; ce sont ces délinquants en galons, dont la place normale est en prison, à qui le President demande les solutions de sécurité.
Nous lui avons envoyé une invitation à New York, à nos frais, afin de lui donner accès aux conseils de la Diaspora patriotique de tous les bords, que ces mêmes délinquants maintiennent justement éloignée de lui et du pays. Il sait bien que Beti Assomo n'a pas la parole encore moins de pouvoir, par conséquent ne peut rien faire devant ces généraux et pontes du régime qui ne comprennent pas de langage autre que celui de se faire de l'argent, comme ce bandit voleur Atanga Nji ou le vieux général aveugle René Claude Meka , au moment où gendarmes et policiers sont tués chaque jour par leurs ordres, dans cette situation de renseignements non fonctionnels, tout simplement pour leur permettre de faire de nouvelles demandes de l'argent.
Car, ces délinquants en galons et pontes du régime sont devenus des experts en création des incidents meurtriers où nos soldats, fils des pauvres, sont sacrifiés pour leur permettre de demander à Paul Biya des nouveaux budgets de sécurité nationale qui les enrichissent personnellement. C’est grave, le bateau Camerounais n’a plus de capitaine a bord, le Président Paul Biya est seul aux traitres et délinquants en galons. Il est temps d’agir autrement, rapidement et vite.