Beaucoup de camerounais sont abusés, méprisés par une entreprise qui a le monopole de la distribution de l'énergie électrique au Cameroun. Qui n'a pas encore eu un appareil abîmé par les coupures intempestives de Eneo ?
Mon écran de télévision en a payé les frais à deux reprises. C'est devenu une manière de vivre, les camerounais ont même oublié que la justice camerounaise peut rétablir le préjudice causé. Les délestages quotidiens sont entrés dans les habitudes de vie des camerounais. Cette entreprise coupe la lumière à temps et à contre temps.
Parfois, il y'a même des coupures d'électricité pendant le discours du président dans certaines villes. Je n'ai jamais songé à réfléchir que l'énergie électrique peut être un facteur de déstabilisation d'un pays.
A partir de la coupure de l'électricité à l'université de Douala, j'y crois et de plus en plus. A cet effet, je demande à tous les ingénieurs, médecins, chercheurs, cadres d'entreprises, chefs d'entreprise, enseignants, magistrats, homme en tenue... qui portent l'université de Douala à coeur qui les a formés, anciens étudiants de l'université de Douala à travers le monde, votre université est sabotée, hypothèquée par Eneo.
Vous devez considérer cette entreprise comme ennemi du développement scientifique et de la formation de la jeunesse Camerounaise. Les diplômés de l'Université formés par l'université de Douala qui travaillent pour cette entreprise doivent se retirer par solidarité à leur institution de formation.
On doit respecter l'université. Temple du savoir.
André Luther Meka