Régime Biya, un dictature par inadvertance qui détruit tout: Benjamin Zebaze crache du feu

Benjamin Zebaze Analyse Benjamin Zebaze

Tue, 10 Sep 2024 Source: Benjamin Zebaze

Suite à mon post d'hier intitule "Ahidjo, Ahidjo, Ahidjo", voici ce qu'un biyaiste raconte: « Celui-ci raconte vraiment des choses qu'il ne maîtrise pas.

Selon lui le kilo de viande doit coûter 75 f en 2024... J'espère qu'il sait donc que les salaires doivent être les mêmes qu'à cette époque qu'il semble déifier aujourd'hui. Quand on ne maîtrise pas l'économie, on apprend. Et il était pourtant parmi ceux qui ont vilipendé le Président Ahidjo en 82, parlant de lui comme un dictateur sanguinaire…Pays de sorciers ! »

MA RÉPONSE.

Voilà une réponse de crétin qui croit que nous n'avons aucun bon sens.

Pour comparer 2 périodes, il y a des indicateurs très faciles ; quelques exemples.

- Quelles étaient les ressources de l'Etat lors des 2 périodes ?

- Essayons de diviser ces ressources par habitant et on pourra voir des 2 régimes, celui qui a utilisé le mieux ces ressources pour le bien-être de la population.

Si les salaires augmentaient au rythme de l'inflation, où serait le problème ?

DEUX RÉGIMES, DEUX PHILOSOPHIES

Le problème n'est même pas celui dont parle mon contradicteur.

Depuis notre indépendance, on a connu deux régimes : le premier, pure dictature, a essayé de bâtir un pays, une nation tandis que le second a détruit tous les fondamentaux : qui peut le contester ?

Le premier a pensé au bien-être de la population tandis que le second, une "dictature par inadvertance ", ne pense qu'à une clique de "voyous-jouisseurs" de la pire espèce.

Lorsqu'on dépense 3000 milliards pour la CAN, c’est un choix. Un autre pouvoir les auraient mis sur la formation de sa jeunesse, ou sur le développement de son industrie.

Lorsqu'on dépense, en 3 années, plus de 33 milliards pour notre équipe nationale de football, un autre pouvoir aurait choisi le développement de notre agriculture. L'exemple de l’Éthiopie, qui a une équipe de football faible et une économie forte, devrait nous parler.

Lorsqu'on dépense l'argent du pétrole pour des futilités dont l’achat d'un avion présidentiel invisible, un choix pour le développement des infrastructures aurait pu être fait…

Un jour des camerounais feront le bilan comparé des 2 régimes et des gens comme mon contradicteur ne sauront plus où se cacher.

Qu'on ait souhaité le départ d'Ahidjo est une chose ; cela dédouane-t-il le gouvernement actuel de ses errements ?

Auteur: Benjamin Zebaze