Des militants du RDPC lors de la campagne électorale pour la présidentielle
Chers francophones,
Je suis en effet très heureux que vous ne soyez pas descendus dans la rue après la publication des résultats contestés des élections par un conseil constitutionnel controversé. J'avais vraiment peur qu'en cas de violence, nombre d'entre vous qui êtes tous des aboyeurs et qui ne mordent pas, voudraient tout simplement ranger vos affaires et se diriger vers le sud-ouest, comme nombre de vos Bassa, Bamileke, Ewondo et Batanga l'ont fait quand Ahidjo et les Français ont déchaîné la terreur sur vous dans les années 50 et 60, lorsque quelques-uns de vos citoyens ont pensé pouvoir se battre pour l'indépendance.
Au Southern Cameroon, notre indépendance n'a jamais été détruite. Nous avions une culture de démocratie parlementaire dans laquelle la liberté d'expression était essentielle et les élections n'étaient qu'un exercice au cours duquel le peuple choisissait sincèrement qui devait les diriger. Nous n'avons jamais utilisé de brutalité pour régler les différends et nous nous sommes assurés que les gens soient punis pour les crimes qu'ils ont commis et non pour leurs opinions.
Nous étions un sanctuaire sûr pour beaucoup de personnes qui n'étaient pas en sécurité dans leur pays. C’est pourquoi il y a beaucoup de vos compatriotes dans le Sud-Ouest, un territoire dont le sous-sol est très riche, et certains d’entre eux étaient assez sot pour trahir les Southern Cameroonians lorsque nous avons décidé de défier le gouvernement corrompu de Yaoundé qui nous avait marginalisés depuis des décennies.
Ces gens que je considère comme des Southern Cameroonians continueront à vivre avec nous, mais je dois être prompt à ajouter que ceux qui ne partagent pas notre douleur et nos aspirations doivent apprendre à être neutres. Ils doivent comprendre que la souffrance des gens est réelle et qu’elle peut entraîner des réactions violentes. J'aimerais souligner clairement que certains de nos partisans les plus engagés sont les descendants de ces réfugiés qui ont fui vers notre terre et j'apprécie vraiment leur contribution à nos efforts pour faire connaître notre problème à travers le monde.
Quand nous nous sommes sentis acculés au mur, nous avons décidé qu'il était temps que le monde prenne conscience de notre douleur et de nos souffrances. Notre combat était aussi un combat contre la corruption, l'injustice et le manque de respect. Vous ne nous compreniez tout simplement pas et étiez inflexible malgré nos tentatives d'expliquer pourquoi nous réagissions de la manière que nous avons réagi. Votre attitude tout en connaissance de cause ne vous permet jamais de vous humilier. Le vrai sage, vous devriez le savoir, vient avec humilité.
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Au lieu de nous rejoindre pour aider à mettre les choses sur la bonne voie, vous avez été nombreux à choisir de vous ranger du côté du gouvernement. Vous nous avez appelé des noms. Vous avez dit au monde que nous étions arrogants et que nous avions peu ou pas de respect pour vos institutions républicaines. Pendant que nous étions en colère, nous savions que votre heure arriverait.C'était juste une question de temps.
Certains d'entre nous comprennent que le bruit que vous faites est simplement conçu pour cacher votre lâcheté et votre ignorance. Vous êtes un peuple qui peut facilement être intimidé et vous êtes corruptible. Nous ne sommes donc pas surpris que vos dirigeants utilisent toujours du pain et de la sardine pour corrompre vos esprits lors d’élections telles que celle qui vient de se terminer ou lorsque vous êtes en colère.
Les dernières élections présidentielles ont tout simplement prouvé que vous n’aviez pas la bonne mentalité pour défier vos bourreaux. Il est prouvé que les Southern Cameroonians ne sont pas arrogants, mais fondés sur des principes et déterminés à corriger les erreurs du passé et que cela doit se produire le plus tôt possible. Il semble maintenant que le chaos règne dans le Southern Cameroon, mais il ne peut y avoir de répit en l'absence de justice. Ne vous trompez pas.
Nous avons encore des affaires en suspens et nous avons toujours le courage de nous battre. Tant que votre gouvernement continuera à considérer la transition politique comme une succession personnelle, nous continuerons à trouver des moyens créatifs de saper son autorité.
Pendant que vous continuez à manger votre pain et votre sardine, nous utiliserons tous les moyens à notre disposition pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés.Le sang de ceux qui ont été massacrés par vos troupes n'ira pas en vain. Nous croyons en la philosophie d'un pour tous et tous pour un, et nous continuerons à travailler en équipe pour amener le gouvernement à la table des négociations où nous trouverons les solutions optimales à nos problèmes.
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Votre lâcheté n'a pas commencé aujourd'hui. Votre gouvernement connaît vos faiblesses. Vous êtes tout dans le bruit et aucune action. Nous, la minorité, vous avons donné la liberté d’expression. Aujourd'hui, vous parlez comme si vous étiez né avec.
Quand nous nous sommes sentis dos au mur, nous avons décidé qu'il était temps que le monde prenne conscience de notre douleur et de nos souffrances. Notre combat était aussi un combat contre la corruption, l'injustice et le manque de respect.Tu ne nous comprenais tout simplement pas et tu étais inflexible malgré nos tentatives d'expliquer pourquoi nous réagissions comme nous avons réagi. Votre attitude tout en connaissance de cause ne vous permet jamais de vous humilier. Le vrai sage, vous devriez le savoir, vient avec humilité.
Au lieu de nous rejoindre pour aider à mettre les choses sur la bonne voie, vous avez été nombreux à choisir de vous ranger du côté du gouvernement. Vous nous avez appelé des noms. Vous avez dit au monde que nous étions arrogants et que nous avions peu ou pas de respect pour vos institutions républicaines. Pendant que nous étions en colère, nous savions que votre heure arriverait. C'était juste une question de temps.
Certains d'entre nous comprennent que le bruit que vous faites est simplement conçu pour cacher votre lâcheté et votre ignorance. Vous êtes un peuple qui peut facilement être intimidé et vous êtes corruptible. Nous ne sommes donc pas surpris que vos dirigeants utilisent toujours du pain et de la sardine pour corrompre vos esprits lors d’élections telles que celle qui vient de se terminer ou lorsque vous êtes en colère.
Les dernières élections présidentielles ont tout simplement prouvé que vous n’aviez pas la bonne mentalité pour défier vos bourreaux. Il est prouvé que les Camerounais du Sud ne sont pas arrogants, mais fondés sur des principes et déterminés à corriger les erreurs du passé et que cela doit se produire le plus tôt possible.
Il semble maintenant que le chaos règne dans le sud du Cameroun, mais il ne peut y avoir de répit en l'absence de justice. Ne vous trompez pas. Nous avons encore des affaires en suspens et nous avons toujours le courage de nous battre. Tant que votre gouvernement continuera à diriger l'émission comme une succession personnelle, nous continuerons à trouver des moyens créatifs de saper son autorité.
Pendant que vous continuez à manger votre pain et votre sardine, nous utiliserons tous les moyens à notre disposition pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés.Le sang de ceux qui ont été massacrés par vos troupes n'ira pas en vain. Nous croyons en la philosophie d'un pour tous et tous pour un, et nous continuerons à travailler en équipe pour amener le gouvernement à la table des négociations où nous trouverons les solutions optimales à nos problèmes.
Votre lâcheté n'a pas commencé aujourd'hui. Votre gouvernement connaît vos faiblesses. Vous êtes tout bruit et aucune action. Nous, la minorité, vous avons donné la liberté d’expression. Aujourd'hui, parlez comme si vous étiez né avec.
Ce faisant, nous avons perdu beaucoup de nos frères et soeurs. Nous vous avons également donné le multipartisme. Ce faisant, des milliers de personnes ont été massacrées dans notre territoire pendant que vous passiez votre temps à vous noyer dans l'alcool. Les cicatrices physiques sont toujours présentes dans des villes comme Bamenda et Kumba.
Tout ce que vous savez, ce sont des commérages et chercher à démanteler des hommes et des femmes courageux qui veulent vraiment apporter de véritables changements dans le pays. Vous utilisez votre faux intellectuel pour déformer les débats et embrouiller votre propre peuple. Vos méthodes peu fiables rendent difficile le travail avec vous.
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Le simple fait de voir un policier vous fait craindre même si vous n'avez commis aucun crime. Vos dirigeants le comprennent et l’utilisent à leur avantage. C’est pourquoi, avant la proclamation des résultats des élections d’aujourd’hui, toutes vos grandes villes étaient bouclées par la sécurité.Je ne voudrais pas faire cette lettre longue, mais dirai rapidement que vous êtes les architectes de vos propres difficultés et déceptions. Vous ne savez pas comment travailler ensemble. Chacun de vous est plus intelligent que l'autre.
Vous devez vous débarrasser de votre manteau d'auto-importance si vous voulez vous défaire des chaînes invisibles de l'esclavage qui vous ont été infligées par votre propre peuple. Apprenez de nous et vous livrerez le bonheur aux générations futures. N'ayez pas peur de la mort, après tout, la Bible que vous lisez indique clairement que pour que vous puissiez aller au Ciel, vous devez mourir. Nous, Southern Cameroonians, sommes prêts à donner de notre vie pour que nos enfants ne subissent pas la marginalisation que nous avons traversée.
Vous devez faire preuve de courage si vous devez défendre votre victoire. Le professeur Maurice Kamto est votre président. Il a remporté les élections. Fuir les soldats déployés par le gouvernement n'emmènera pas le professeur Kamto au Palais de l’Unité. Si vous avez besoin de changement, vous devez faire ce qui est bien. Il ne vient jamais sur un plateau d'or.
