Paul Biya se fait reprocher son « mépris pour ses compatriotes ». L’activiste Jorel Jacques Zang va jusqu’à dire que ce mépris doit faire l'objet d'une étude scientifique. Opinion !
Voilà un homme qui ne sait apparaître que quand il s'agit de recevoir les Blancs. Les catastrophes qui touchent les Camerounais, il n'en a cure, mais quand un simple chauffeur en Occident vient à mourir, il a déjà envoyé un message de condoléances au président du pays en question.
Certains de ces compatriotes font le déplacement du palais pour soit disant lui apporter leurs soutiens, mais il les évite et préfère envoyer un de ses employés en la personne de Ferdinand Ngoh Ngoh pour les recevoir car pour lui, ces Camerounais ne sont pas dignes de sa présence.
C'est pourquoi au Cameroun, il se fait représenter partout, mais n'hésite pas à aller se ridiculiser sous la pluie en France ou ailleurs du moment que c'est en Occident. Il connaît plus la baule ou le lac Leman que Kribi ou Limbé qu'il n'a pratiquement jamais visité en 43 ans de pouvoir absolu.
Je crois que si cet homme avait le pouvoir de changer d'origine et de peau, il aurait certainement voulu être un Blanc. Il a nourri un tel complexe qu'il est allé jusqu'à épouser en deuxièmes noces une Française à la couleur bien blanche pour se sentir un peu comme un Blanc après s'être marié en premières noces à Anthony en France à une Camerounaise.
Se "croire" et "se penser" être un des leurs est si important pour lui qu'il n'a jamais eu aucune honte à se présenter comme "le meilleur ami de la France" ou de dire "je vais rendre compte au président Macron" qui au passage à l'âge de son fils. Un complexe présidentiel hors norme qui trahit une forme de haine de ses propres origines et de rejet de sa propre peau.
D'ailleurs quand vous entendez Brenda Biya refuser d'être considérée comme une Camerounaise, vous avez une nette idée de ce que les Biya pensent être. Dans leurs têtes, ils sont occidentaux.