Patrice Nouma s'adresse aux Autorités civiles et à ses frères d'arme.
Autorités civiles, Officiers généraux, officiers supérieurs et subalternes, soldats...
Je suis Camerounais, militaire de formation ( Soldat de l'Action ).Le grade importe peu dans le combat que je mène aujourd'hui ; car Paul Biya est chef suprême et commandant en chef. des Armées sans aucune formation militaire.
Dans certaines de nos publications , je suis pour le moins surpris de la réaction de certains de nos officiers qui une fois indexés sortent de leur je m'enfoutisme et se mettent à pleurnicher et brailler. Pourtant, nous ne faisons que dénoncer leurs forfaitures .
Ma mission ou du reste celle du CCT n'est pourtant ni plus, ni moins que de dénoncer les abus et travers de l'establishment local.Pourtant, Nous ne le faisons que : pour :
1-sensibiliser l'opinion publique camerounaise et par voie de conséquence pour protéger le Peuple.
2-pour interpeller les Autorités afin d'appeler leur attention sur certaines dérives et abus perpétrés par la petite élite bureaucratique qui se croit tout permis, et sur lesquels aucun être humain raisonnable ne peut et ne saurait. rester insensible.
Je suis très agréablement surpris d'ailleurs que, depuis nos multiples publications de dénonciations. Certaines Autorités nous interpellent parce qu'indexées.Je constate cependant avec regret. que quand nos publications concernent le citoyen lambda Mechoum Nguechoum, Monique Koumatekel, l'assassinat de Juliette.
Etoa- l'affaire Gisèle Alima la dame de ménage de Belinga Emboutou qu'il a fait venir personnellement lui-même du Cameroun , et abandonnée par le même Belinga pendant 10 ans dans la rue et prise en charge par le CCT. Nous n'entendons aucune Autorité donner le là.
Lors de mes échanges ce jour avec certains officiers camerounais se faisant passer pour des enquêteurs hors pair : j'en ai éprouvé une certaine fierté. Pourtant à l'épreuve des faits : force est de constater pour le regretter que ces enquêteurs émérites n'apportent aucune plus-values quand ça concerne d'autres camerounais .Ils ne reagisdent que pour plaider leur propre cause ou celle des membres de leurs familles respectives. Sinon, qu'ont-ils apporté comme résultats sur les assassinats :
Monique koumatekel-les nombreuses victimes des crimes rituels de Nkolbisson et Mimboman-la secrétaire de Marafat-Jules koum koum assassinés par les militaires de la Semil-les évêques et prêtres Yves plumier, Engelbert Mveng-Mbassi- les religieuses françaises de Djoum, les bébés et enfants violés à Mbalmayo-L'abbé. ANYA Noah et récemment l'évêque Jean Marie Benoît Bala pour ne citer que ceux -là.
Notre impérieuse mission dans le CCT n'est pas de nous attaquer aux personnes.Mais de dénoncer certains abus qui plombent la vie de beaucoup de nos compatriotes.
Malheureusement, toutes ces enquêtes sont classées sans suite.
Interpellés sur le volet militaire, ces officiers nous ont fait comprendre que nos publications pouvaient saker le moral de nos soldats les plus fragiles.Faut-il en tout état de cause, se taire sur tout parce qu'on relève de la grande muette ? Nous pensons toute modestie gardée, que nos publications ont réussi l'exploit aujourd'hui de faire bouger les lignes.
Cela dit mes chers compatriotes : je préfère être un soldat cohérent que d'être, un officier supérieur sans maîtrise qui tue l'amant de sa femme. Un officier qui se livre à une telle infamie ne saurait mériter un poste de responsabilité.
Nous sommes tous appelés certes à concourir au bien-être de de notre pays selon nos capacités, Quand nous dénonçons Paul biya ça arrange plusieurs. Mais quand nous mettons à nu ceux-là qui sont dans le sillage ou l'entourage du Président et, qui constituent les maillons de la chaîne : il ya une levée de boucliers. tous azimuts des flagorneurs et visiteurs du soir. Avis à une certaine Yogla qui nous a saisi en inbox pour se faire l'avocate du diable .
Pourtant quand il s'agit de réagir sur des problématiques plus utiles : on ne voit pas les Yogla. Mais quand il faut défendre des officiers que nous respectons certes mais qui n'ont pas besoin d'une défense : les Yogla sortent de l'ex nihilo. Si vous n'avez pas d'arguments concrets et solides battant en brèche les nôtres : ce n'est pas la peine de nous emberlificoter.
Soit vous serez bloqué, ou tout simplement verrez votre commentaire purement et simplement supprimé. Nous sommes dans un Etat de droit, si quelqu'un se sent diffamé ou insulté, libre à lui de donner des suites judiciaires.