Révélations sur l'assassinat de l’Adjudant-chef Menanga Ahanda (Act 2)

Adjudant Chef Major Jean Claude Adjudant-chef Major MENANGA AHANDA Jean Claude

Wed, 13 Sep 2017 Source: Patrice Nouma

Phase de cavale du fugitif

Alors que Dashako vient d’assassiner son responsable hiérarchique, l’Adjudant Happy en faction dans une banque de la place, arrive à la brigade avec son arme, une kalachnikov du même type, constate que son chef hiérarchique git dans une mare de sang. Il est informé de l’auteur et décide d’aller chez Dashako l’interpeler .Il est aussitôt desarmé.Il décide donc d’appeler ses collègues de son unité qui sont stationnés au péage à l’entrée de TIKO pour leur informer du crime commis contre leur chef et d’interpeller Dashako Sanson donc la maison se trouve en aval du barrage de gendarmerie. Quelques temps après s’être échangé en tenue civile, Dashako Samson arrive au barrage de gendarmerie et obtient une crevaison. Il sort de son véhicule sans crainte, remplace son pneu, discute avec collègues du barrage et disparait dans nature sans la moindre interpellation.

Quelques jours plus tard, selon les informations de la gendarmerie nationale, l’arme du crime a été retrouvée dans la région de Bekoko, une banlieue de Douala, au carrefour des voies qui mènent à l’Ouest et vers Tiko dans le Sud-Ouest.

Les informations des experts en balistique indiquent qu’il s’agit de l’arme qui était au service de permanence à la brigade de gendarmerie de Tiko et dont se serait servi l’adjudant Dashaco Samson pour assassiner son commandant, l’adjudant-chef major Jean Claude Menanga Ahanda le mardi 9 octobre dernier. Le lieu où l’arme a été découverte indique que le fugitif n’avait pas eu le temps de bien la dissimuler, mais aussi qu’il a pu partir de Tiko, à quelques 30km plus loin, sans tomber dans les filets des forces de l’ordre.

Une semaine plus tard , les éléments du colonel Mekoulou Stéphane ex Colégion du centre repère Dashako Samson au sein de la communauté anglophone d’Obili(il faut préciser que Dashako est originaire de Bamenda) à partir des communications téléphoniques passées à son épouse .Il est cerné et lorsque les éléments de la légion du centre décident de procéder à son interpellation , le Général elokobi ndjock , directeur central de la coordination demande d’attendre les instructions de la hieraérchie.Entre temps Dashako Samson est exfiltré et lorsque l’ordre leur est accordé pour l’intervention , ils découvrent avec impuissance que le fugitif s’est évaporé comme une goutte d’eau.

Les déboires de la famille

La gendarmerie n’a jamais contacté la famille pour une quelconque information. Celle-ci ne connait ni les tenants et les aboutissants du dossier. Qu’est-ce qu’est devenu l’assassin ? Autant de questions sans réponses.

A ce jour la famille (presque 5 années se sont écoulées) n’a reçu ni le bulletin médical, ni le certificat du genre de mort, ni le procès-verbal d’enquête établi suite à l’assassinat crapuleux de l’Adjudant –Chef major MENANGA, ni capital décès et la veuve n’a reçu aucune pension de retraite

Le jour de l’inhumation de l’adjudant-chef Major MENANGA , la famille à défaut d’accepter un veille caisse que lui proposait la gendarmerie , a dû débloquer des sous pour l’achat du cercueil digne d’un vaillant soldat qui est mort dans l’exercice de ces fonctions en voulant défendre les valeurs de justice et d’humanité(34 ans d’années passées à gendarmerie pour mériter ce salaire).Aucune distinction décernée à titre posthume pour le concerné.

Auteur: Patrice Nouma