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Rapport ecologique sur les inondations du 20 juin dans la ville de Douala

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Dim., 21 Juin 2015 Source: Prince Nasser Kemajou

PAS DE PLAN DE PROTECTION CONTRE LES INONDATIONS A DOUALA. La difficile intégration du risque d’inondation aux politiques d’aménagement des territoires au Cameroun depuis l’indépendance.Une inondation est la submersion d'une zone (rapide ou lente) qui peut être : Les tempêtes ou cyclones suivis de fortes précipitations provoquent des crues ; Bien sûr que les causes des inondations sont largement naturelles. Une inondation peut également être provoquée par des décisions de gestion hydraulique.

LES PRECAUTIONS

Les zones Côtières à haut risque; Elles mérite une gestion et une attention écologique particulière ce qui n’est pas le cas à Douala et au Cameroun en Général ; la ville de Douala va traverser les moments les plus difficiles dans les mois et années à venir suite aux phénomènes de réchauffement climatiques telle que : Inondation, Glissement de terrain ; érosion, vent, tempête tornade et foudre,

La nécessité de prévenir le risque d’inondation représente une contrainte très forte pour les communes de : Douala 1ér 3 éme,4 ème , 5éme. 6éme qui sont les zones à risques d’inondations qui devaient être généralement protégés par des digues , des barrages ou des digues à haut risque.

La mise en valeur des territoires communaux passe souvent par la réappropriation des espaces bordant les fleuves qui constituent des lieux stratégiques en matière de transport, de logement, en raison d’une plus grande disponibilité foncière et d’un cadre de vie valorisant.

Dans ce contexte, les communes cherchent plutôt à minimiser tout ce qui peut constituer une contrainte pour leur développement territorial et la mise en œuvre des outils de prévention du risque qui entraîne de nombreux conflits de compétences. Douala devait avoir le plan de prévention du risque inondation (PPRI)

RECOMMANDATIONS

Le PPRI comporte quatre zones :

Une zone rouge dite « zone A », zone à forts aléas et à préserver pour la capacité de stockage de la crue. Elle correspond aux berges du fleuve Wouri et aux derniers espaces non bâtis qui constituent autant de zones d’expansion de la crue, ainsi qu’aux secteurs déjà urbanisés et inondables sous plus de 2m d’eau par débordement direct du fleuve : les constructions nouvelles y sont très sont limitées.

Une zone bleue dite « zone B » de Centre urbain. Elle couvre la totalité des centres urbains, c’est à dire les secteurs déjà très urbanisés. Le projet y permet une évolution normale de l’urbanisation sous réserve du respect de prescriptions constructives. Le plancher des constructions doit être situé au-dessus de la cote de référence de la crue. Développer les plantes et construire les digues.

Une zone orange dite « Zone C » Zone urbaine dense. Elle couvre les secteurs déjà urbanisés mais présentant une densité nettement plus faible que dans les centres urbains ; l’emprise au sol des constructions est limitée à 40% pour les constructions à usage principal d’habitation et de bureaux et 60% pour toutes autres constructions sur des terrains de plus de 2500 m².

Une zone violette « dite Zone D » Zone de mutation urbaine. Elle concerne les deux secteurs de restructuration urbaine de grande ampleur que sont les terrains de MAETUR Tous types de constructions devaient être autorisés moyennant le respect de règles strictes d’emprise au sol et la réalisation d’une étude d’impact environnementale du projet d’ensemble sur la crue à Douala Yabassi, Edéa, etc...

Dans l’ensemble des 4 zones, y compris dans les îlots hors submersion, les constructions nouvelles doivent respecter des dispositions constructives et durables associant les acteurs sociaux.

Le PPRI vaut servitude d’utilité publique, ce qui signifie qu’il s’impose aux autorisations de construire. A ce titre, il doit être annexé aux plans locaux d’urbanisme des communes concernées ce que Douala n’a pas à cause de navigation à vue de pouvoir Public.

Élaboration d’un plan de protection contre les inondations est nécessaire dans les zones comme : Bonamoussadi, Maképé, Cité des Palmiers, zone Nylon, Bonabéri et Manoka

Inondation Douala:Camer.be L’Organisation des Droits de l’homme (ODHPC) profite cette occasion pour interpeler le Gouvernement sur le fameux projet utopique appeler « Projet SAWA BISH » qui est un projet impossible économiquement, socialement et écologiquement impossible. Pour plusieurs raisons que nous aurons l’occasion d’exposer au Gouvernement de la République.

Floops Water Douala:Camer.be Regardez le bassin versant appeler Maképé Missoké, qui devait être non habitable décrié par L’Organisation des droits de l’homme et de la protection du Citoyen (ODHPC) plusieurs fois relayé par la Radio Balafon

Le Plan de prévention des risques d’inondation de Douala s’impose aux gestionnaires d’établissements ayant une mission de service public l’élaboration d’un plan de protection contre les inondations ou PPCI lorsque ces établissements sont situés en zone inondable à Douala en particulier et dans le littoral en général :Douala Yabassi, Mouanko, Edéa et Manoka.

Pour ODHPC

PRINCE NASSER KEMAJOU R

ECOLOGISTE

Chief Executive Officer

699932763 odhpc.af@gmail.com

Auteur: Prince Nasser Kemajou