L'affaire des lignes 65 et 94 n'est pas encore close. Une nouvelle page s'ouvre et c'est Mbvoum Mbvoum Aloys, le vice président régional SDF Centre qui se prononce.
Pour lui, il s'agit d'une distraction de plus et d'une distraction de trop. La rédaction de camerounweb vous propose l'intégralité de son analyse.
Voilà une affaire qui a fait des vagues pendant plusieurs jours, simplement du fait d'un règlement de compte mal ficelé entre le SGPR et le Ministre des Finances.
Envoyés pour voir clair dans l' attribution d'un marché offert à l'homme d'affaire Belinga, les inspecteurs vont quitter se couloir, pour s'intéresser de manière sélective aux missions, non pas de tous les fonctionnaires, mais uniquement de ceux des finances.
Ils vont malicieusement éviter leurs propres missions, celles de la présidence, celle de l'armée, celles de la justice, etc. Or, dans une telle operation, soit vous faites pour tout le monde, soit vous ne faites rien.
D'ailleurs, sur les 6000 milliards en question, nous pouvons confirmer que que la moitié est utilisée par la présidence, une bonne partie par le secrétariat général.
Les Missions ne représentent qu'autour de 100 milliards. Pourquoi a-t-on laissé l'enquête sur plus de 5000 milliards pour s'intéresser uniquement aux environs de 100 milliards des missions.
D'ailleurs, information pour information, l'un des inspecteurs du Contrôle supérieur de l'État, membre de la fameuse mission d'enquête au Minfi, a bénéficié à lui seul, d'une somme de 180 millions dans ces missions.
Que cela soit clair, nous souhaitons que cela se fasse de façon générale. Nous refusons le populisme. Nous rejetons toute forme de discrimination. Nous demandons simplement que les choses soient faites dans leur entièreté.
Nous savons par ailleurs, que ce n'est pas possible. Le Système s'effondrera de lui-même si on commence là où çà doit commencer. Le plus écœurant est la passivité de la société civile, de l'opposition et surtout le mutisme complice de l'administration.
L'opposition parle du débat entre elle, au moment où il faut mettre la pression sur ce type de perche tendue. Aujourd'hui, l'affaire des missions est entrain de se refermer, parce qu'elle pourrait entraîner les commanditaires.
Pourquoi l'opposition est elle passive? Nous devons mettre la pression pour que le dossier des 6000 milliards du chapitre 94 et 65 soit examiné à fond.
Mbvoum Mbvoum Aloys
Vice-Président Régional SDF Centre.