Richard Bona très critique envers Paul Biya
Il y'a des convictions et des idées que je partage avec l'une des icones mondiales de la guitare basse et du jazz : la fin du flou sur l'application de la loi de 68 et l'adoption de la double nationalité, le changement des mentalités au Cameroun et en Afrique, des systemes démocratiques justes, le changement à la tête de L'Etat et la modernisation de la gouvernance au Cameroun...C'est, de mon point de vue, juste, clair et net ! Et sa force de caractere, seve de ces positions courageuses et sans fioritures qu'il prend dans le débat public honore le monde des artistes.
De ceux aussi qui partagent sa hargne face à tous ceux qui n'acceptent pas, exercant une terreur de la pensée comme on réprime localement les manifestants, que l'on puisse dire clairement que l'on n'est pas pour Paul Biya, son système et son régime.
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Mais, je goute très amerement l'expression " tu peux remonter dans ton arbre ", contenue dans cette capture d'ecran virale, donc largement partagee, dans une réponse à un internaute bravache et insultant qui s'opposait à ses positions. C'est clairement un de ces clichés sur les Noirs et le Bon Nègre que l'on assimile à un singe, roi des lianes et seigneur des cimes des arbres, menant une vie exotique de bon sauvage, comme Gobineau l'aurait formulé.
Il faut se souvenir que c'est contre ce type de clichés que des pères du panafricanisme à l'instar du Haitien Antenor Firmin, auteur du très puissant " De l'égalité des races " - lequel critique vivement cette expression -, en réponse à Hegel, Gobineau aussi et tous les prêtres du racisme se sont eleves. Contre cela aussi que des organisations travaillent, à travers des campagnes, des procès, des évènements, sans relache pour que Noir ne soit plus assimilé à primitif, sauvage et fouillis des branches d'arbre. Ne soyons pas les porte-voix de ces concerts assourdissants - vieux comme les Traites, la colonisation et l'explication - du mépris, de la segregation et du denigrement de l'Homme Noir !
