Sénatoriales 2018: entre batailles pour les investitures et menaces des sécessionnistes

Sénat Risques Cameroun Le SDF quant à lui est dans l’œil du cyclone des sécessionnistes

Tue, 20 Feb 2018 Source: camer.be

C’est le sujet qui tire l’actualité politique au Cameroun. A deux jours de la limite de dépôt des candidatures, les jeux ne sont pas toujours faits. Dans les états major des partis, ca va, parfois, dans tous les sens. Le SDF quant à lui est dans l’œil du cyclone des sécessionnistes. Revue de presse.

Cameroon Tribune parle de la « bataille des investitures ». Dans les partis politiques qui s’engagent pour l’élection du 25 mars, la course au Sénat est très relevée. Et à 48heures de la date limite de dépôt des candidatures, les états-majors doivent encore trancher pour arrêter les listes définitives. C’est ce qui amène Camer Press à dire : « difficile consensus dans le choix des candidats dans l’Extrême-Nord». Ce sont finalement deux listes que la commission régionale d’examen de candidature a acheminé au comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais.

Le délégué permanent du Comité central pour la région de l’Extrême- Nord, Cavaye Yegué Djibril a eu du pain sur la planche en fin de semaine. Les délégués départementaux n’ont pas pu proposer un candidat unique et représentatif de leur circonscription, selon les consignes du "régional", partagés entre diverses pressions. Aux dernières nouvelles, l’Extrême-Nord présente deux listes de 7 candidatures aux sénatoriales du 25 mars 2018. Il faut ajouter à cela 3 autres listes, bien que recalées au niveau régional, qui feront l’objet d’un examen du comité central. En ce moment, les indiscrétions indiquent qu’il faut attendre jeudi prochain 22 février pour avoir une idée précise des 7 qui seront retenus.

Au sujet du congrès du Sdf, les séparatistes de l’ambazonie menacent. « L’avertissement des sécessionnistes à Fru Ndi ». Selon La Nouvelle Expression, les séparatistes anglophones promettent de saboter le congrès du Sdf prévu du 22 au 24 février à Bamenda. Une banderole placée à l’entrée de la résistance du Chairman et annonçant cet événement a été brûlée par des inconnus. Des menaces de morts ont même été envoyées, via les réseaux sociaux. Sur certains post, des anonymes qui se passent pour des séparatistes anglophones laissent entendre qu’ils ne « veulent pas de manifestations politiques ou activités des partis politiques dans l’Ambazonie ».

Auteur: camer.be