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Sérail: voici pourquoi Christian Tumi fait paniquer Paul Biya

Biya Malaise Le Cardinal Tumi a initié une conférence générale des anglophones

Mer., 1 Août 2018 Source: camer.be

L’homme de Dieu a proposé ses bons auspices pour la résolution de la crise dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest. Levée de boucliers. La presse s’est emparée. Yaoundé dans tous ses états.

Un homme…

Et pourtant, on reproche aux hommes de l’Eglise en General de rester insensibles aux problèmes que vivent les Camerounais au quotidien. Christian Tumi, premier cardinal Camerounais est le premier pointé du doigt « Il est parmi ceux qui comptent au Cameroun » A la fois aimé, redouté et même soupçonné d’être en intelligence avec l’opposition politique. De fait, ce prêtre de 88 ans né né dans la petite localité de Kikaikelaki, arrondissement de Kumbo, région du Nord-ouest n’est pas homme à se taire.

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Il est plusieurs fois monté au créneau pour dénoncer les injustices multiples dont souffrent les Camerounais. Non sans pointé l’accusation vers ceux qui gouvernent, les hommes politiques « Au Cameroun on est politicien pour s’enrichir » au détriment du grand peuple. A chaque fois, l’establishment en place se mouche pour dénoncer un homme politique refugié dans une soutane. Et puis, on l’accuse à tort ou a raison de lorgner du coté du palais présidentiel d’etoudi. Et pourtant, plusieurs fois sollicité pour être candidat de l’opposition contre Paul Biya, il a décliné l’offre « Je reste prêtre ».

Qui fait paniquer le sérail.

Cette fois encore, le sonneur de cloches est monté, avec « La conférence générale anglophone » Une solution à la crise qui sévit dans les régions du Nord-ouest et le Sud-ouest depuis plus de deux ans. Avec les imans de Buea et Bamenda, l’Eglise presbytérienne, ils proposent la tenue d’une conférence à Buea, capitale de la région du Sud-ouest.

Cependant, ils on appuyé sur le bouton « déranger » lorsqu’ils ont posé comme préalable à la tenue de cette conférence la libération des personnes inquiétées ou détenues dans le cadre de cette crise et la démilitarisation des ces deux régions.

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La presse en a fait des choux gras. Avec pour mission de saper ce projet citoyen. L’archevêque émérite de Douala, élément majeur est jeté aux gémonies. Voyant en cette conférence un agenda caché de déstabilisation du régime de Yaoundé. Le sérail dans tous ses états crie à l’exacerbation et voit en Tumi un complice des insurgés « Il a jeté la soutane pour devenir un homme politique ».

L’impunité n’est pas envisageable. Ceux qui ont pris les armes contre les institutions de la République doivent répondre de leurs actes. Du coup, la tenue effective de cette conférence est mise à rude épreuve. Et pourtant, et le prélat le confesse « Je ne veux pas la guerre, je veux la prévention de la guerre, car ses ingrédients au Cameroun ne font que s’accumuler ».

Auteur: camer.be