Dans une tribune publiée il y a quelques heures, Aristide Mono égraine une liste de primes, financement et gratifications que tous les députés camerounais perçoivent à l'Assemblée nationale. Des bonus que les élus cachent bien et perçoivent tranquillement. Certains ne font presque rien pour les populations des circonscriptions qui les ont élues.
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"Chaque député Camerounais c'est minimum :
- 40 millions de microprojets en 5 ans (mandat).
- 10 millions de frais de mandat. Ces frais sont plus élevés pour les membres du bureau exécutif.
- 850 000 frs de salaire mensuel.
- 8 millions de "crédit automobile" non remboursable (Pour les députés avec charge c'est un peu plus).
- 1, 2 million de prime par session (3 sessions par ans).
- La part de chacun dans les quatre milliards alloués depuis quelques années à l'achat des véhicules.
SANS COMPTER:
- Les frais de mission
- Des mallettes souterraines lorsqu'une loi décousue à vue d'œil doit passer.
- Les marchés publics non livrés qu'ils gagnent indûment.
- Les activités économiques illégales (Opérateurs économiques véreux).
- L'accaparement des recrutements et des concours administratifs.
MAIS DEPUIS 1990:
- Propositions de loi finalement adoptées ou promulguées : NÉANT.
- Contrôle de l'action gouvernementale : NÉANT.
- Enquêtes parlementaires : NÉANT.
TOUT VIENT ET DÉPEND DE L'EXÉCUTIF (Gouvernement et Présidence de la république).
Conclusion : institution budgétivore."