Les appels aux inscriptions sur les listes électorales sont un pis-aller, un expédient d'une opposition abâtardie, émoussée qui a jeté l'éponge face à la résolution ferme du RDPC de conserver le pouvoir à travers Franck BIYA. Cette opposition fait comme si elle ne sait pas que le processus d'inscription sur les listes électorales est calibré, taillé sur mesure pour le RDPC.
En effet, les camerounais sont inscrits sur les listes électorales sur la base de leur CNI ou des récépissés de CNI. Ce qui veut dire que le régime RDPC, à travers la Délégation Générale à la sûreté nationale, sait exactement le nombre de personnes potentiellement inscriptibles.
Ils peuvent même déterminer les origines des différents électeurs dont les informations sont collectées lors de la délivrance de la CNI , dans la rubrique :" Race". Il n' y aura donc pas plus d'inscrits que ceux qui détiennent les CNI ou les récépissés, malgré les incessants appels aux enrôlements par les partis politiques. Les oppositions d'autres pays comme la Côte d'Ivoire et la RDC ont bien compris que la sécurisation des élections se fait essentiellement au moment de l'inscription sur les listes électorales. C'est là où tout se joue.
Ainsi , au lieu de lancer des appels aux inscriptions sur les listes électorales sans efficacité, l'opposition camerounaise , doit exiger, si elle a de réelles et sérieuses ambitions d'alternance démocratique, la réforme du code électoral, particulièrement sur les modalités d'inscription sur les listes électorales.
Par exemple, il doit y être réglementé que les citoyens camerounais peuvent s'inscrire sur les listes électorales avec leurs actes de naissance ou leurs CNI, passeports tant à l'intérieur que dans la diaspora. Sans cette réforme du code électoral, le RDPC et Franck BIYA n'auront aucun écueil pour gagner en 2025 ou avant.
Christian Ntimbane Bomo
Société Civile des RECONCILIATEURS.