Satisfecit pour ELECAM, l’institution en charge de l’organisation des élections au Cameroun qui a appris de ses difficultés passées, et a été unanimement appréciée de tous, après l’organisation de la campagne présidentielle qui vient de se dérouler au Cameroun. Si l’organisation a été parfaite, l’on a tendance à occulter la précieuse contribution des Forces de Défense qui ont pris le taureau par les cornes pour arriver au résultat que l’on connaît.
Les Forces de Défense au Cameroun font véritable corps avec la nation. C’est l’enseignement que l’on peut retenir de la dernière élection présidentielle qui s’est déroulée au Cameroun le 7 octobre dernier. Une contribution décisive, car celle-ci aura permis le bon déroulement des élections, la protection du corps électoral partout où il s’est retrouvé, même dans les zones crisogènes ; bref, l’armée a assuré le bon déroulement du processus électoral tout entier. Le professionnalisme avec lequel cette dernière mission a été exécutée n’est pas le fruit d’un hasard.
L’on se souvient en effet que le 14 août dernier, le ministre délégué à la Présidence chargé de la Défense avait réuni à son cabinet sur hautes instructions du Chef de l’Etat, les autorités en charge de la sécurité, ainsi que les commandants des grandes unités territoriales de l’armée et de la gendarmerie. Les chefs d’états-majors centraux avaient également assisté à cette grand-messe sécuritaire à laquelle Joseph Beti Assomo n’avait rien laissé au hasard en s’assurant que les réponses justes étaient apportées aux différentes menaces dans leurs spécificités. Cette anticipation stratégique évacuait alors tour à tour, les difficultés probables, toutes choses qui ont permis de prendre les mesures idoines pour assurer le déroulement de l’ensemble du processus, avant, pendant et après les élections.
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Aux commentaires et compte rendus des observateurs notamment ceux de l’Union Africaine et de la Communauté des Etats de l’Afrique Centrale, avec certaines ONGs de renom, le constat est à une organisation jamais égalée au Cameroun, voire en Afrique. Pourtant, tout n’a pas idéalement commencé surtout dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest où les irrédentistes ont pris l’option de nuire au bon déroulement de l’élection, en envoyant des combattants troubler la quiétude des électeurs et en instaurant un climat de stress et de peur.
Le quadrillage des Forces de Défense, leur professionnalisme et leurs actions efficientes ont permis de tuer dans l’œuf toutes les velléités d’attaques, de protéger les trafics entre les centres et les bureaux de vote et de protéger les personnes qui y étaient affectées pour divers motifs, les électeurs eux-mêmes, tous sous des menaces d’assassinat, d’enlèvements et de violences multiples.
Non seulement les personnes désireuses de voter ont posé leur acte en toute sécurité, mais également, l’armée a utilisé ses moyens de projection terrestres et aériens pour acheminer le matériel électoral dans les coins les plus reculés du Cameroun. Les éléments ont également maintenu une sécurité présente autour des bureaux de vote, dissolvant rapidement quelques échauffourées ici et là, dispersant les foules tumultueuses avec tact et efficacité.
Des forces qui ont encore une fois démontré qu’elles sont bien intégrées au sein de la nation, et qu’elles peuvent aussi aller au-delà de leurs missions classiques de défense de l’intégrité territoriale, pour se projeter dans la vie même de la nation, comme acteur prépondérant de développement. Ce succès de plus à ajouter aux autres, est un camouflet aux délateurs qui se sont donné pour mission permanente de trenir l’honneur des Forces de Défense camerounaises, bâties sous la férule stratégique du président Paul Biya, Chef des Forces armées.