A l’initiative du Président de la République du Cameroun, Son Excellence Paul BIYA et du Président de la République Centrafricaine, Son Excellence Faustin Archange TOUADERA, un Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat des pays membres de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), se tient, ce 16 décembre 2024, au Palais de l’Unité, à Yaoundé.
Le Cameroun, pays hôte du Sommet, co-présidera avec la RCA, les travaux de cette session consacrée aux défis de l'heure sur les plans politique, diplomatique, économique, financier, commercial, infrastructurel, environnemental, sécuritaire et socio-culturel.
La contextualité de ce Sommet aux implications et enjeux, aussi bien pour l'avenir de la Communauté, que pour le reste des groupements à l'échelle régionale et internationale, fait état d'une macro-économie préoccupante dans l'analyse des performances en matière de politiques monétaires, budgétaires et de change.
Pour les institutions de Betton Woods, la croissance de l'ensemble des économies en développement, devrait légèrement fléchir par rapport à 2023, pour s'établir en moyenne à 4 % en 2024-2025. Elle devrait s'accélérer dans les pays à faible revenu, pour atteindre 5 % en 2024, contre 3,8 % en 2023.
Des chiffres certes, mais aussi des lettres, car la diplomatie des Conférences et des Sommets, peut se rendre coupable de son incapacité à effectuer des réformes systémiques audacieuses, à maintenir la paix et la sécurité internationales, du fait des particularismes et égoïsmes nationaux, au détriment de la survie des peuples.
Si les voyants lumineux rouges des économies nationales augurent des péripéties cariogènes dans la zone CEMAC, il n'en demeure pas moins que l'accélération de la mise en œuvre du plan stratégique pour le financement des infrastructures d'intégration régionale constitue un levier de croissance inclusive.
Le cas du Cameroun, pays d'exception, engrange néanmoins des points satisfaisants grâce à la résilience de son économie, mais aussi, et surtout, au caractère UpToDate de son Leader, Paul BIYA.
Raison pour laquelle, les pays membres de la CEMAC, notamment la Guinée équatoriale, le Tchad, le Gabon, la RCA, le Congo et le Cameroun, ne ménagent aucun effort lorsqu'il est question de discourir autour de leurs intérêts stratégiques et symboliques.