On cherchera à faire croire que Maurice Kamto est un danger pour le pays
À l’approche des élections présidentielles au Cameroun, nous entrons dans une période où la manipulation et la désinformation atteindront leur paroxysme. Le régime en place, conscient du désir de changement du peuple, mettra en œuvre toutes les stratégies pour discréditer ceux qui incarnent l’espoir et la résistance. Et parmi les cibles principales, Maurice Kamto et son parti, le MRC, subiront une campagne massive d’attaques et de diffamation.
Ce schéma est bien connu. Lorsqu’un régime en fin de course sent le pouvoir lui échapper, il ne débat plus avec ses opposants : il les diabolise. On cherchera à faire croire que Maurice Kamto est un danger pour le pays, qu’il est responsable de tous les maux, qu’il incarne le chaos plutôt que l’alternative. On l’accusera de fomenter des troubles, d’être un agent de l’étranger ou encore de vouloir semer la division. Son parti, le MRC, sera présenté comme une menace, un « parti de violence », un « parti tribaliste », tout cela dans le but de semer la peur et de détourner le peuple de la vraie lutte.
Et pour amplifier cette stratégie, le régime n’hésitera pas à instrumentaliser certains influenceurs et médias. Des campagnes de propagande seront orchestrées, des faux débats seront créés, des polémiques inutiles seront montées de toutes pièces pour détourner l’attention des vrais enjeux. Pendant ce temps, la misère du peuple, la corruption et l’injustice continueront de ronger notre société.
Ne soyons pas dupes ! L’histoire nous enseigne que les vrais opposants aux dictatures sont toujours attaqués de la manière la plus vile. Mais aucun mensonge, aucune manipulation ne peut effacer la vérité. Le Cameroun mérite une démocratie réelle, un débat politique honnête et un avenir construit sur la justice et non sur la peur.
Face aux attaques qui s’intensifieront, gardons notre lucidité. Analysons chaque information, refusons la manipulation et restons mobilisés pour que la volonté du peuple l’emporte sur les manœuvres du pouvoir. L’avenir du Cameroun appartient à ceux qui refusent d’être aveuglés par la propagande et qui se battent pour la vérité.
Fotsing Nzodjou