Succession de Biya: Wilfried Ekanga annone la révolution que prépare Kamto et le MRC

Dans une tribune publiée il y a quelques heures, le conseiller de Maurice Kamto annonce la reprise de service du président son parti politique le MRC. Une sorte de révolution, à un moment où tous les candidats à la succession de Paul Biya affûtent leurs armes pour la bataille de succession.

---



"Ce mercredi à 20 heures, le leader de la Renaissance prend la parole sur Vox Africa. Un entretien attendu comme un évènement par Atanga Nji, Fame Ndongo, Owona Nguini et tous les patriotes tribaux qui insultent le MRC en public tout en étant religieusement accroc en coulisses (oui oui, comme le fameux porno qu'on aime insulter de « frasque perverse » alors qu'on se rince l'œil en bonne et due forme une fois seul).

Maurice Kamto reviendra sur sa vision de ce que devrait être le Cameroun du point de vue de son potentiel jeune et de ses richesses immenses (sachant que le mot « vision » n'existe pas dans le biyayisme), ainsi que sur les retombées du bras de fer électoral de 2018, et sur la fermeté du MRC de ne jamais dévier du principe de Résistance.

Le régime de Yaoundé est un Gang de Malfrats spécialisé dans la torture des militants politiques adverses, le vol non-sanctionné de l'argent public, la fainéantise chronique (comme le bilan) de son chef et le tribalisme d'État. Donc, quoiqu'il advienne, il restera toujours un fléau à nos yeux.

Un virus qu'on va continuer de combattre sans merci, au Cameroun comme à l'extérieur.

Les illuminés qui se moquent de nous parce qu'on prône le changement dans la paix, sont curieusement les mêmes qui accusent le MRC d'instrumentaliser les activistes de la diaspora pour museler les artistes. Puisqu'ils pensent avec leur fesse gauche, ils sont donc à la fois contre le pacifisme et contre la violence. On appelle cela « la paralysie cognitive »; l'art de mettre le cerveau en pause. Ils ne comprennent pas que c'est leur barbarie envers des citoyens pacifiques qui entraîne en retour des ripostes agressives de ceux qui, contrairement au MRC, désirent en découdre.

La Renaissance peut être difficile à expliquer à certains esprits bloqués par 40 ans de biyayisme tordu, mais on va y arriver. Nous sommes patients, et même si c'est très lent, nous avons déjà commencé à transformer la société camerounaise. On en observe déjà quelques changements, et nous avons encore du carburant en réserve.

Car en politique, l'unité de temps est la Génération…".