Paul Biya annoncé mort sur les réseaux sociaux, la France dément
Amadou Ali, alors ministre de la Justice et collègue du vice-ministre de la justice, Maurice Kamto qui était en poste au gouvernement au moment des faits, dit à l'ambassadeur des Etats-Unis à Yaoundé, lors des entretiens tenus en Mars 2009, que le pouvoir doit rentrer au Nord après le départ de Paul Biya, d'après Wickileaks qui avait intercepté un rapport publié par Tad Brown, le responsable politique de l'ambassade.
Voici de début du rapport:
«Selon Amadou Ali, vice-Premier ministre et ministre de la Justice, la lutte pour l'avenir du Cameroun, y compris la succession du président Paul Biya, doit être envisagée sous l'angle ethnique et régional. Dans une discussion récente, large et franche avec l'ambassadeur, Ali a déclaré que le fondement de la stabilité du Cameroun est la détente entre le groupe ethnique Beti / Bulu de Biya, qui prédomine dans la région sud du Cameroun, et les populations des trois régions du nord du Cameroun, connues sous le nom du Septentrion, qui est ethniquement et culturellement distinct du reste du pays. Le Septentrion soutiendra Biya aussi longtemps qu'il veut être président, a prédit Ali, mais n'accepterait pas un successeur qui serait soit un autre Beti / Bulu, soit un membre du groupe ethnique Bamileke économiquement puissant.»
Lisez tout le rapport ici : https://wikileaks.org/plusd/cables/09YAOUNDE256_a.html
Donc, soutient Amadou Ali qui n'a consulté le peuple camerounais nulle part, après Paul Biya, ni un bulu, ni un beti, ni un bamiléké ne doit prendre le pouvoir. Il doit retourner au nord.
Maurice Kamto, certainement envoyé par son créateur Biya assoiffé de solution pour faire taire les justes révendications des anglophones, et qui l'a fabriqué comme son premier opposant au Cameroun en ordonnant de diffuser largement dans tous les média, public et privés, le proces électoral devant la cour constitutionnelle, où Kamto, sous prétexte de révendication (sans preuves irréfutables) d'une victoire volée, demande que le pouvoir aille à la région de l'Ouest, en particulier auc bamiléké, donc lui-même, en disant dans son discours:
«Mon nom est Kamto Maurice. Je suis né le 15 février 1954 à Bafoussam. Bafoussam indique un lieu géographique au Cameroun. Suivant notre nomenclature ethnique au Cameroun, je suis Bamiléké. Mais je me suis toujours considéré comme camerounais avant toute chose... Certains auraient voulu que je vienne ici m’excuser de mes origines ethniques. Que non ! … Si pour être Bulu il faut passer un concours, dites-moi quel concours alors, je veux le passer pour devenir moi aussi Bulu.»
C'est ainsi que Maurice Kamto exposa le 17 octobre 2018, 9 ans plus tard, sa thèse de la victimisation des bamiléké qui, immédiatement a regroupé derrière lui une foule de bamiléké animés par les émotions négatives de haine et de vengeance contre l'ethnie bulu, avec des termes comme “bamiphobie” et d'autres, certains théoriciens du chaos comme le professeur Patrice Nganang appelant tout simplement à la guerre et au génocide des bulu.
C'est ainsi que Kamto et sa «meute» (qualification que leur a attribué l'économiste Dieudonné Essomba) ont réussi à détourner l'attention des camerounais francophones des justes rédendications sociales des anglophones fondées sur leur marginalisation, pour leur imposer une victimimisation des bamiléké.
Or, si les révendications des anglophones sont bel et bien fondées et historiquement prouvées, la victimisation des bamiléké est une invention pure et simple, aucune haire des bamiléké n'étant observée nulle par sur toute l'étendue du territoire camerounais où les bamiléké, peuple nomade commerçant est installé comme chez lui.
La question c'est: qui a envoyé ces deux individus devant l'ambassadeur pour convaincre la première puissance mondiale que le problème du Cameroun c'est la rotation des ethnies au pouvoir et non pas le bien-être des populations et le gouvernement des plus meritants choisis par un Peuple souverain?
Many réponse: c'est la France et ses réseaux qui dirigent le Cameroun malgré une fausse independance.
Afin que l'histoire retienne.