'Tout ce qui s'est raconté était des fabrications': un soutien d'Amougou Belinga jubile de joie

«complicité de torture par aide», ou la fin de l'imposture de ceux qui ont voulu manipuler l'opinion publique, pour faire pression sur la justice, et régler des comptes. Contrairement à des informations relayées par certaines lanceurs d'alertes à gage et leurs médias relais, qui ont fait le matraquage psychologique, conditionner les esprits fragiles , utiliser la pression populaire pour faire accuser Jean Pierre Amougou Belinga d'assassinat, le chef d'inculpation pour lequel il a été placé en détention provisoire c'est finalement "complicité de torture par aide ".

Après exploitation des éléments de l'enquête, les auditions multiples des suspects et des témoins , des confrontations, le TM n'a trouvé aucun élément matériel permettant de soutenir les accusations d'internet.

Il n'est inculpé ni pour assassinat, ni pour complicité d'assassinat, ni pour meurtre ou complicité de meurtre.

Le chef d'inculpation retenu contre jean pierre Amougou Belinga est donc "complicité de torture par aide ". Ce qui confond déjà la thèse selon laquelle il aurait commandité de près ou de loin la mort de Martinez Zogo.

Ça veut dire que l'histoire de l'assassinat perpétré dans le sous-sol de l'immeuble Ekang n'était pas vraie, que la fameuse vidéo du crime était fausse , que l'histoire de la Prado louée à Douala par un employé de Jean Pierre Amougou Belinga dont le propriétaire aurait été liquidé dans un restaurant était montée de toutes pièces ,il y a rien de tel.

Analysons maintenant la "complicité de torture par aide"

En français facile , ça veut dire que premièrement jean Pierre Amougou Belinga n'a pas torturé Martinez Zogo. Il ne lui a pas donné de coups de pieds ,il ne lui a pas dit "demande moi pardon " contrairement à une histoire racontée sur certaines pages internet pour se jouer des émotions des camerounais, qui en parlaient comme s'ils étaient présents sur les lieux à force de détails émouvants.

Donc il n'était pas présent au moment où ce compatriote était torturé. Sinon au lieu de complicité, l'inculpation parlerait de coaction.

Par contre , ce chef d'inculpation signifie que Jean Pierre Amougou Belinga aurait aidé le colonel Danwe en lui fournissant soit des informations au colonel sur la localisation de Martinez Zogo tout en sachant qu'il irait le torturer , hypothèse improbable, soit des moyens matériels pour l'aider à aller réaliser la torture sur la personne de Martinez Zogo. En d’autres termes, on nous fait comprendre que Lt Lieutenant colonel Danwe est le principal et il aurait sollicité les idées d’Amougou Belinga pas pour tu-er mais pour torturer notre compatriote Martinez Zogo. Ce qui est très loin de la logique.

Remarquez bien une chose , on ne parle ni de complicité de meurtre, ni de complicité ou coaction d'assassinat concernant jean pierre Amougou Belinga.

Or, parmi les personnes inculpées , certaines sont effectivement poursuivies pour assassinat.

En conclusion, Jean Pierre Amougou Belinga devra passer devant le juge pour démontrer qu'il n'a fourni aucune aide au colonel Danwe pour l'aider à localiser ou à torturer Martinez Zogo.

Il n'aura rien à répondre concernant son assassinat ou un meurtre sur sa personne . Toute la communication orientée sur cette affaire avait d'autres objectifs que la manifestation de la vérité.

Par contre , puisque certains sont poursuivis pour assassinat, les chefs d'inculpation établissent donc deux infractions complètement distinctes , qui dissocient jean pierre Amougou Belinga du crime crapuleux commis contre la personne de Martinez Zogo.

En français plus facile encore , même dans l'hypothèse ou jean pierre Amougou Belinga aurait aidé le colonel Danwe en lui fournissant un élément qui aiderait donc à torturer Martinez Zogo, ce qui reste à démontrer au cours de l'information judiciaire puisque ce dernier nie toute implication même dans cette affaire de torture, le colonel Danwe et lui ne se sont jamais accordés d'aucune façon que ce soit , pour ôter la vie de Martinez Zogo.

Cette entente n'a jamais eu lieu nul part. Donc malgré ses accusations verbales , le Colonel n'a pas pu fournir le moindre élément matériel permettant de lier Jean Pierre Amougou Belinga au projet de tuer Martinez Zogo.

Donc tout ce qui s'est raconté sur internet était des fabrications mensongères , dans le but de mettre la pression sur la justice et faire tomber un monsieur gênant.

Par contre, s'il est établi qu'il est coupable de "complicité de torture par aide", qu'il soit condamné et qu'il aille en prison pour ça ,c'est la justice que je veux.

S'il est établi que même cette accusation n'est pas avérée , qu'il soit libéré tout simplement. On n'envoie pas une personne en prison parecequ'on n'aime pas sa tête.

Continuons donc de demander #véritéetjusticepourmartinezzogo , parce que les coupables de ce crime crapuleux, qui ont failli se cacher derrière les règlements de comptes politiques doivent en payer le prix conformément aux lois de la république. Que la procédure se poursuive normalement.