UdM :Que les responsables répondent à ces questions...

Fri, 11 Dec 2015 Source: carmer.be

Depuis que nous avons lancé sur la place publique, les disfonctionnements qui ont lieu à l’Université des Montagnes, le silence des responsables et de leurs supporters cachent des pratiques particulièrement malsaines.

Nous publions le texte ci-dessus paru sur le site Camer.be où notre journal est accusé de manière particulièrement infâmante. Le risque est grand pour que la personne qu’on dit signataire de cet article soit en réalité un faux nom à consonance du Centre pour cacher des actions grossières dont certains membres du « Laakam » ont le secret. Laakam ? En vérité, un groupuscule qui sert de fonds de commerce au docteur Shanda Tomne. Mais si l’auteur de cet article est celui annoncé, nous l’invitons à débattre, comme nous invitons tout dirigeant de l’Université des Montagnes à accepter devant une télévision, un débat contradictoire. Nous en choisissons d’ailleurs un : le docteur Shanda Tomne, qui semble le plus agité dans cette affaire. Mais soyez certain : personne n’osera se montrer, car ils savent tous l’ampleur des dégâts causés à cette institution.

Des faits sont clairs : ce n’est pas Ouest Littoral qui a exclu le professeur Ambroise Kom ; ce n’est pas Ouest Littoral qui a transporté des effets personnels dans les containers de l’UdM ; ce n’est pas Ouest Littoral qui a este en justice et fait perdre le trio Kaptué-Ntonfo-Chaungueu devant le juge des référés ; ce n’est pas Ouest littoral qui a organisé la grève de lundi dernier à l’UdM ; ce n’est pas Ouest Littoral qui a organisé le racket des fournisseurs à l’Udm ; ce n’est pas Ouest Littoral qui a recruté le fils de Kaptué…tout cela dans une institution qui rempli une mission de service public. Autrement dit, l’Etat pourrait y intervenir à tout moment pour arrêter les détournements.

Si nos articles donnent l’impression d’être en faveur du professeur Ambroise Kom, c’est tout simplement parce que interrogé par nos soins, il a fourni des éléments pour sa défense, reconnaissant avoir lui aussi, comme les autres, avoir fait transporter ses effets personnels dans les containers de l’UdM. Les autres ? Un refus méprisant. Mais nous comprenons qu’ils ne puissent rien dire tants les faits sont accablants. La technique utilisée consistant à envoyer des communiqués plus ou moins assumés sur le net est indigne de professeurs et autres docteurs qui sont une véritable contre-publicité pour les études.
Voici pourtant le questionnaire qu’ils ont reçu par courrier électronique, et cela à plusieurs reprises, après avoir appelé la direction de votre journal pour la persuader d’arrêter les enquêtes, au nom de la solidarité « villageoise ». Maintenant, selon leur communiqué, ils sont sereins. Sereins au point d’avoir bloqué à plus de 5 personnes, le téléphone de votre serviteur par des supplications ? Quelle misérable attitude ! Retour aux questions posées restées sans réponses :

« Monsieur le Président Njomgang
J’ai essayé en vain depuis mercredi de vous joindre pour compléter mon enquête sur ce qui se passe à l’université des montagnes ; en vain. Je tiens à vous exprimer mon courroux face aux menaces de certains de vos supporters qui m’ont adressé des menaces diverses. Cela a entrainé ma détermination à voir clair dans cette affaire. Dans l’optique de notre édition qui paraitra le mardi prochain, j’aimerais avoir les réponses aux questions suivantes, étant bien entendu que si vous avez la fâcheuse idée de ne pas répondre, nos lecteurs en seront informés :

1 - Monsieur D… W…, pharmacien à Oyomabang a-t-il fait transporter du matériel de sa pharmacie par le biais de l’université des montagnes ?
2 - Pour la construction de sa maison d’habitation, monsieur E… S… a-t-il fait transporter du matériel de la même manière ?
3 - E… Tatou… a-t-il procédé de la même façon ?
4 - Est-il vrai que si on fait un tour au domicile de monsieur C… à Ndi Samba, il est possible de retrouver un matériel en provenance de  Dubaï transporté via l’Udm ?
5 - Les carreaux ainsi transportés sont-ils les mêmes que ceux qui équipent la clinique universitaire des montagnes a Bangangte ?
6 - A-t-on proposé au professeur Kom de régulariser les sommes concernant un éventuel transport et dédouanement de ses affaires personnelles ?

La situation est suffisamment grave pour appliquer la politique de l’autruche. Vous savez que l’administration des finances et des douanes seraient très intéressées par vos réponses. J’espère que vous n’allez pas me pousser à bout comme la semaine dernière.
 
1)  Le fils du professeur Kaptué travaille-t-il à l’UdM ? Qu’auriez vous pensé si Paul Biya avait fait de son fils notre premier ministre ? N’y voyez-vous aucun conflit d’intérêt ?
 
2)  L’ors de l’Assemblée générale de vendredi dernier, est-il vrai que le professeur Ntonfo suspendu pour malversations a été remplacé par son fils ?
 
3) Est-il vrai que Jean Pierre Tchaungueu, suspendu dans les mêmes conditions a été remplacé par son frère ? »
Si le président de l’AED avait répondu à nos préoccupations, comme le professeur Ambroise Kom qui ne nie pas avoir fait transporter des effets personnels, nul doute que nos articles auraient été écrits autrement.
 
Au lieu de quoi, on achète des espaces publicitaires dans les journaux croyant les amadouer alors que ces derniers comprennent bien le sens de cette misérable manœuvre, comme en témoigne les réactions violentes des professionnels des médias sur leur forum 237 contre les membres de cette institution; on fait écrire des articles douteux qui ne rehaussent pas l’image de l’institution.
 
Décidemment, il est urgent que le ménage soit fait à l’Université des Montagnes

Auteur: carmer.be