Le Cameroun est aujourd'hui à la croisée des chemins. Si ses principaux dirigeants ne font pas attention, les prochains mois pourraient directement nous conduire vers une crise innommable avec de lourdes conséquences dans tous les domaines.
Un regard panoramique illustre à souhait à quel point la situation au Cameroun est devenue intenable. Plus rien ne va. Tout va mal. Après la phase de l'assassinat des prélats, voici venue des accidents inexplicables sur les routes avec un nombre impressionnant de morts dans une fréquence très réduite. En seulement deux semaines, le Cameroun a connu 08 accidents de circulation avec sur le carreau près de 200 morts. Tout ceci se passe dans un mutisme étonnant des dirigeants qui semble plutôt se vautrer dans un silence coupable. Personne au Gouvernement ne parle d'ailleurs plus du reste des militaires dont les corps n'ont pas pu être retrouvés après l'accident sur l'ile de Bakassi.
Pendant toute cette actualité macabre et funeste, les membres du gouvernement eux se livrent à leur championnat favori à savoir le détournement des biens publics. C'est la course à qui détournera le plus. Dans cette course infernale au détournement, même les secteurs stratégiques comme celui de l'armée ne sont pas en reste. Le pauvre Beti Assomo Joseph placé à la tête de l'armée essaye de se battre avec les réseaux nuisibles laissés par Mebe Ngo'o et contre les marchés fictifs entretenus par certains officiers qui eux-mêmes versent le fruit de leurs rapines à leurs maîtres tapis dans l'entourage du Président .Pendant ce temps, aucune réforme sérieuse tendant à moderniser notre armée.
Paul Biya ne contrôle plus rien. Son propre entourage se moque de lui. Il leur sert de caution morale pour des détournements. La situation est encore pire depuis l'arrivée du plus incompétent des Secrétaires généraux jamais eu par le Président en la personne de Ngoh Ngoh Ferdinand. Véritable roublard dont il doit rapidement s'en débarrasser en compagnie de Belinga Eboutou Alias Tom Dollars et de tous ses conseillers escrocs et maîtres chanteurs qui se distinguent par l'incompétence preuve de leurs faux curriculums fumeux qui les rattrapent.
Plus bas, on retrouve un gouvernement pléthorique et budgétivore composé des gens comme Louis Paul Motaze alias '' l'homme des rétro-commissions'' ou encore un Fame Ndongo très maladif ces derniers temps et qui nomme les morts dans les universités à la place des vivants. À côté, une justice totalement corrompue depuis l'arrivée de Laurent Esso qui a fait de cette institution non seulement une pépinière d'enrichissement pour préparer sa succession à Biya comme il l'a confié aux proches de Bolloré mais aussi un moyen d'élimination d'adversaires potentiels présentant plus d'aptitudes au management comme les Mebara ,Marafa, ou Olanguena.Esso Laurent est aujourd'hui le père de la crise anglophone lui qui a envenimé la situation au début de cette crise.
Il est clair qu'un gouvernement resserré avec des objectifs précis et composé de personnes compétentes pourrait redonner un peu d'oxygène à Paul Biya dans sa politique de développement. Le Président Biya doit s'inspirer du Président Ahidjo qui savait non seulement s'entourer mais savait également se rendre disponible auprès de ses citoyens.
Un nouveau gouvernement dans les prochains jours limiterait les dégâts et redonnerait beaucoup d'espoirs aux camerounais qui préfèreraient encore se confier au diable en personne que de croire en ces kleptomanes incompétents qui nous gouvernent.