Une militante du RDPC humilie copieusement le tout puissant Atanga Nji

Le Minat Paul Atanga Nji

Sat, 11 Nov 2023 Source: Arlette Framboise Doumbé Ding

Pour entretenir l'illusion de la démocratie , le ministre de l'administration territoriale annonce triomphalement la légalisation de 40 nouveaux partis politiques au Cameroun. Comme si c'était un exploit. Comme si c'est la quantité de partis politiques qui fait une démocratie.

Lisons la substance de son communiqué teinté d'une exécrable flagornerie:

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Je suis désolée, mais ce n'est pas la quantité de partis politiques qui fait une démocratie. Si vous avez 2mille partis politiques dans un pays où on fraude aux élections et réprime les manifestations publiques des partis politiques , on ne saurait parler de la démocratie. Car la démocratie suppose avant tout la libre expression des partis politiques et surtout l'existence d'un système électoral pouvant garantir des élections justes, équitables et transparentes. C'est loin d'être le cas au Cameroun actuellement.

Plus est, au Cameroun les hommes politiques qui ont essayé d'exiger un système électoral consensuel pouvant donner du crédit aux élections et fonder la démocratie ont été emprisonnés par centaines et se trouvent encore en prison . Toutes choses qui démontrent de façon éclatante que le Cameroun est bel et bien une dictature que des griots incompétents du régime essaient de maquiller maladroitement en démocratie.

Ce n'est pas la quantité de partis politiques qui fait une démocratie. On ne saurait parler de démocratie dans un pays où un homme de 92 ans se maintient au pouvoir depuis 41 ans grâce aux fraudes électorales , à l'emprisonnement de ses opposants et à la répression des libertés.

Actuellement des dizaines d'opposants politiques sont en prison au Cameroun pour avoir exigé la démocratie et la bonne gouvernance. Un fait qui vient battre en brèche les inepties du ministre Atanga Nji sur une prétendue démocratie au Cameroun.

Face au mensonge d'Etat, nous opposeront toujours la vérité des faits jusqu'à ce que la noble lutte pour démocratie triomphe un jour au Cameroun. C'est l'occasion pour moi d'exprimer mes salutations et mon soutien citoyen à Olivier Bibou Nissack, Mme Mispa Awassu, le Pr. Alain Fogue Tedom et tous les autres prisonniers politiques victimes de la haine politique du régime dictatorial de Monsieur Paul Biya.

Je ne cesserai jamais de dire merci à tous ces prisonniers politiques pour tous les sacrifices qu'ils consentent pour que le Cameroun deviennent un jour une démocratie. Que Dieu vous bénisse abondamment et qu'il bénisse le Cameroun.

Auteur: Arlette Framboise Doumbé Ding