Vandalisme à Garoua: appel à l'arrestation des militants du FSNC

Une vidéo devenue virale montre des partisans d’Issa Tchiroma Bakary, dans la ville de Garoua, en train de détruire des caméras de surveillance installées pour la sécurité des citoyens.

Ces images sont d’une violence symbolique insoutenable : là où la technologie devait protéger, ce sont les mains de prétendus militants politiques qui sèment la peur et le désordre.

Ce n’est plus une opinion politique, c’est une agression contre la République. Car ces caméras ne surveillent pas les opposants, elles surveillent les voleurs, les criminels, les violeurs, les assassins. Les briser, c’est priver les citoyens de leur droit à la sécurité, et affaiblir l’État lui-même.

Ces actes ne relèvent pas d’un simple débordement militant : ils traduisent une culture du chaos, encouragée par ceux qui refusent d’accepter la défaite.

Le message est clair : “Si nous ne gagnons pas, nous détruirons.” Mais cette logique est celle des ennemis de la démocratie, pas celle des bâtisseurs d’un pays.

Et quand ce vandalisme se fait au nom d’un candidat, c’est le symbole ultime d’une dérive autoritaire et irresponsable.

Le gouvernement, les forces de l’ordre et la justice doivent réagir avec fermeté.

Aucun militant, quel qu’il soit, ne doit se croire au-dessus de la loi. La République ne peut tolérer que des individus instrumentalisent la colère populaire pour détruire ce que d’autres ont construit avec leurs impôts et leur travail.

Il est urgent que les responsables de ces actes soient identifiés, arrêtés et jugés.

Car ce n’est pas seulement une caméra qu’ils ont détruite : c’est l’image du Cameroun, déjà fragilisée par tant de tensions politiques.

Le vandalisme d’État, c’est l’ultime trahison : celle de ceux qui prétendent aimer le pays tout en le piétinant. Aimer le Cameroun, c’est le construire, pas le casser. C’est protéger ses infrastructures, respecter ses institutions et faire de la politique avec des idées, pas avec des marteaux.