Un véritable chemin de croix pour les demandeurs camerounais
Calvaire et chemin de croix des Camerounais dans le processus de demande de visas pour la France. Le témoignage glaçant des demandeurs de visa, relayé par Boris Bertolt en dit long.
Rien ne va plus dans la chaîne de traitement des demandes de visa au Consulat de France à Yaoundé.
En effet plusieurs usagers en l'occurrence les citoyens camerounais désireux de se rendre en France voient leurs dossiers bloqués dans les services de visa durant plusieurs semaines et ceci au mépris des délais réglementaires de traitement des dossiers de visa.
Les agents des administrations camerounaises, du secteur privé et autres requérants désireux se rendre en France pour des raisons professionnelles, les missions officielles, les voyages d'affaires ou des raisons de santé sont totalement désemparés car leurs dossiers restent bloqués dans les services français au point où les dates prévues pour leurs activités en France sont dépassées.
Un homme d'affaires sous anonymat nous confie : « on ne comprends plus ce qui se passe dans le traitement des visas. Avant nous déposions nos dossiers et avons des réponses sous 48h. Aujourd'hui les dossiers restent bloqués en moyenne 6 semaines voire plus de 2 mois. Nous perdons les frais de réservations d'hôtels, d'assurance voyage et autres frais car les dates prévues pour nos activités ou nos rendez-vous en France passent alors que nos passeports restent coincés dans les services consulaires. Vraiment si le service de visa de la France ne consent pas nous octroyer des visas qu'il libère au moins nos passeports pour nous permettre de vaquer sereinement à d'autres activités. Les préjudices causés par la rétention de nos passeports durant de longues semaines dans les services de visa de l'ambassade de France à Yaoundé sont énormes. »
Et autre requérant nous précise « c'est devenu un véritable chemin de croix pour obtenir un visa d'entrée en France. S’ils ne peuvent plus donner des Visa dans les délais, qu’ils ne prennent plus notre argent ».
