Voici ce qu’est la République...

Vincent Sosthène Fouda, Président Du MCPSD Vincent-Sosthène Fouda, Président du MCPSD

Fri, 8 Jul 2016 Source: Vincent-Sosthène FOUDA

Chers compatriotes, c’est pour que nous soyons libres que nous avons choisi de vivre en République, alors tenez bon, ne nous mettons pas de nouveau sous le joug du tribalisme et du clanisme que je vois poindre à l’horizon.

La République est un appel incessant à la liberté. Mais que cette liberté ne soit pas un prétexte pour votre égoïsme ; au contraire, mettez-vous, par amour, au service les uns des autres. Car toute la Loi est accomplie dans l’unique parole que voici : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde : vous allez vous détruire les uns les autres. Je vous le dis : marchez sous la conduite du pacte républicain que nous avons signé tous et vous ne risquerez pas de satisfaire les convoitises et les appels des sirènes de la haine entre communauté d’un seul et même pays. Car les tendances de la tribu, du clan s’opposent aux valeurs de la République, et les tendances de la République s’opposent à la haine entre les tribus, entre les citoyens d’une même Nation.

En effet, il y a là un affrontement qui vous empêche de faire tout ce que vous voudriez. Mais si vous vous laissez conduire par les lois de la République, vous n’êtes pas soumis à la Loi. « Une République indivisible » : aucune partie du peuple, ni aucun individu, ne peut s’attribuer l’exercice de la souveraineté nationale. Seul le peuple exerce cette souveraineté par la voie de ses représentants (ex : les députés, les sénateurs, les maires etc) ou du référendum. L’unité et l’indivisibilité garantissent une application uniforme du droit sur l’ensemble du territoire national.

Le caractère laïque de la République découle à la fois du principe de la liberté de croyance et du principe d’égalité des citoyens devant la loi et implique la séparation des Églises et de l’État. Aucune religion n’a ainsi de statut privilégié au sein de la République et chaque individu dispose de la liberté de ses opinions et de sa foi. C’est un principe auquel je n’adhère pas mais que je respecte parce qu’il est inscrit dans notre constitution. Ceux qui lisent mes recherches depuis une vingtaine d’année savent que je penche vers une République triconfessionnelle qui épouse les réalités sociales, anthropologique et historique de notre pays.

Le caractère démocratique de la République implique le respect des libertés fondamentales et la désignation des différents pouvoirs au suffrage universel (ouvert à tous les citoyens majeurs), égal (chaque électeur dispose d’une voix) et secret (chacun vote librement à l’abri de toute pression). Enfin, le caractère social de la République résulte de l’affirmation du principe d’égalité. Il s’agit de contribuer à la cohésion sociale et de favoriser l’amélioration de la condition des plus démunis. La République c’est la fin des égoïsmes, c’est l’ouverture vers l’autre, c’est prendre conscience que nous ne devons pas tout garder pour nous, que c’est ensemble que nous sommes mieux.

Auteur: Vincent-Sosthène FOUDA